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Etude Scientifique de l'année 2006 dans le domaine Foresterie (Sylviculture) / Sciences Forestière, , langue: Français, résumé: Depuis la création de l'Etat camerounais en janvier 1960 jusqu'au 20 janvier 1994, la gestion des forêts camerounaises a été centralisée au niveau du Gouvernement. Les citoyens camerounais jouissaient des droits d'usage traditionnel reconnus à tous les riverains des zones forestières. Cette situation a été entretenue par la répression et la dissuasion des communautés qui initiaient certaines activités basées sur l'exploitation et la valorisation économique des ressources naturelles forestières. Les titres d'exploitation forestière étaient octroyés sans consultation à la base. La situation était la même pour le classement définitif de certaines zones forestières en Parc ou Réserve de faune. La politique forestière camerounaise pendant cette période avait peu de considération en terme de perspective de durabilité et n'avait pas encouragé l'entreprenariat communautaire basé sur l'exploitation des ressources forestières. La crise économique qui a sévi au Cameroun au début des années 1990 a amené le Gouvernement du Cameroun à mener des analyses sur les ressources stratégiques qui rapportaient des taxes à l'Etat et qui pouvaient avoir de l'influence sur le développement local et la réduction de la pauvreté. Cet exercice a été influencé par la politique internationale (Sommet de la terre de Rio de Janeiro en 1992) sur l'aménagement forestier durable et les enjeux de survie de la planète terre, et a ainsi abouti à la promulgation de la loi 94/01 du 20 janvier 1994. Cette loi a consacré la nouvelle politique camerounaise en matière de gestion durable des ressources forestières et fauniques par la décentralisation du système de gestion forestière et l'implication de tous les groupes d'acteurs et parties prenantes. Cette nouvelle politique camerounaise a prescrit les consultations des populations riveraines des forêts dans tout processus de classement définitif des différents types des forêts qu'elles soient du domaine permanent ou non permanent de l'Etat. Cette approche a donné lieu à une véritable ouverture à un cadre légal de l'entreprenariat communautaire dans le domaine des forêts au Cameroun. L'introduction de foresterie communautaire à travers les forêts communautaires est l'illustration de cette ouverture. Elle donne lieu à une implication réelle des communautés dans la gestion des ressources forestières dans l'optique de la production des biens et services, de la protection des ressources forestières et de la recréation. [...]
Klappentext
Etude Scientifique de l'année 2006 dans le domaine Foresterie (Sylviculture) / Sciences Forestière, , langue: Français, résumé: Depuis la création de l'Etat camerounais en janvier 1960 jusqu'au 20 janvier 1994, la gestion des forêts camerounaises a été centralisée au niveau du Gouvernement. Les citoyens camerounais jouissaient des droits d'usage traditionnel reconnus à tous les riverains des zones forestières. Cette situation a été entretenue par la répression et la dissuasion des communautés qui initiaient certaines activités basées sur l'exploitation et la valorisation économique des ressources naturelles forestières. Les titres d'exploitation forestière étaient octroyés sans consultation à la base. La situation était la même pour le classement définitif de certaines zones forestières en Parc ou Réserve de faune. La politique forestière camerounaise pendant cette période avait peu de considération en terme de perspective de durabilité et n'avait pas encouragé l'entreprenariat communautaire basé sur l'exploitation des ressources forestières. La crise économique qui a sévi au Cameroun au début des années 1990 a amené le Gouvernement du Cameroun à mener des analyses sur les ressources stratégiques qui rapportaient des taxes à l'Etat et qui pouvaient avoir de l'influence sur le développement local et la réduction de la pauvreté. Cet exercice a été influencé par la politique internationale (Sommet de la terre de Rio de Janeiro en 1992) sur l'aménagement forestier durable et les enjeux de survie de la planète terre, et a ainsi abouti à la promulgation de la loi 94/01 du 20 janvier 1994. Cette loi a consacré la nouvelle politique camerounaise en matière de gestion durable des ressources forestières et fauniques par la décentralisation du système de gestion forestière et l'implication de tous les groupes d'acteurs et parties prenantes. Cette nouvelle politique camerounaise a prescrit les consultations des populations riveraines des forêts dans tout processus de classement définitif des différents types des forêts qu'elles soient du domaine permanent ou non permanent de l'Etat. Cette approche a donné lieu à une véritable ouverture à un cadre légal de l'entreprenariat communautaire dans le domaine des forêts au Cameroun. L'introduction de foresterie communautaire à travers les forêts communautaires est l'illustration de cette ouverture. Elle donne lieu à une implication réelle des communautés dans la gestion des ressources forestières dans l'optique de la production des biens et services, de la protection des ressources forestières et de la recréation. [...]