Le paradoxe du bébé kangourou

Voyager, est-ce bien raisonnable ? Dans la plupart des cas, en effet, il est bien plus confortable et économique, de rester dans son canapé à regarder des reportages sur Arte ou à écouter les récits palpitants de ses amis. Mais doit-on toujours être raisonnable ? Je crains bien que non, sinon je ne serais jamais partie, et encore moins en Australie. C'est donc portée par les ailes de la découverte (et la folie des grands espaces de mon chéri) que moi, l'indécrottable parisienne à la peau de normande, affligée de deux mains gauches, phobique des araignées, supportant mal la chaleur, et terrifiée par les vagues de plus de 50 cm, je me suis retrouvée sur les routes de l'Australie, affrontant océans déchaînés, trous dans la couche d'ozone, petits boulots cocasses, températures caniculaires, et bestioles mortelles...

Le moins qu'on puisse dire c'est que Capucine a commencé de bonne heure. A quatre ans à peine, elle sortait son premier livre, Le poney et le soleil, une histoire palpitante de 4 pages, avec couverture en carton de pizza habillé d'emballage de papier toilette, le tout agrafé à l'envers. Il faut dire qu'à la sortie de la maternité sa soeur aînée d'à peine de deux ans l'a accueillie avec un coup de livre sur la tête : le sort en était jeté ! Elle qui voit la vie comme une aventure au potentiel comique insoupçonné, aime depuis toujours raconter l'absurde, le burlesque, l'étrange, le cocasse ou le facétieux qui se cachent dans les situations quotidiennes. Le paradoxe du bébé kangourou, récit de son voyage d'un an en Australie, est son premier ouvrage.

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Capucine Andelay:Le moins qu'on puisse dire c'est que Capucine a commencé de bonne heure. A quatre ans à peine, elle sortait son premier livre, Le poney et le soleil, une histoire palpitante de 4 pages, avec couverture en carton de pizza habillé d'emballage de papier toilette, le tout agrafé à l'envers. Il faut dire qu'à la sortie de la maternité sa soeur aînée d'à peine de deux ans l'a accueillie avec un coup de livre sur la tête : le sort en était jeté ! Elle qui voit la vie comme une aventure au potentiel comique insoupçonné, aime depuis toujours raconter l'absurde, le burlesque, l'étrange, le cocasse ou le facétieux qui se cachent dans les situations quotidiennes.Le paradoxe du bébé kangourou, récit de son voyage d'un an en Australie, est son premier ouvrage.

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Voyager, est-ce bien raisonnable ? Dans la plupart des cas, en effet, il est bien plus confortable et économique, de rester dans son canapé à regarder des reportages sur Arte ou à écouter les récits palpitants de ses amis. Mais doit-on toujours être raisonnable ? Je crains bien que non, sinon je ne serais jamais partie, et encore moins en Australie. C'est donc portée par les ailes de la découverte (et la folie des grands espaces de mon chéri) que moi, l'indécrottable parisienne à la peau de normande, affligée de deux mains gauches, phobique des araignées, supportant mal la chaleur, et terrifiée par les vagues de plus de 50 cm, je me suis retrouvée sur les routes de l'Australie, affrontant océans déchaînés, trous dans la couche d'ozone, petits boulots cocasses, températures caniculaires, et bestioles mortelles...