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Ce livre étudie la lutte contre les fléaux sociaux sous la Troisième République. Il s'intéresse aux problèmes démographiques que posent en particulier l'alcoolisme, les maladies vénériennes et la tuberculose. Cette lutte donne lieu à la mise en place d'une politique de population dont les mesures sont réunies sous le label hygiène sociale.
Qu'y a-t-il de commun entre l'alcoolisme, les maladies vénériennes, la tuberculose? A priori peu de choses, en dehors de leur étiquette commune de « fléau social ». Mais, si chacun présente des spécificités propres, force est de contacter la convergence des dangers qu'ils présentent. Ces fléaux sociaux menacent la population. Ils sont la cause d'un surcroît de mortalité dans une France qui se singularise déjà par de hauts niveaux comparativement à ses voisins. Mais ils compromettent aussi « la qualité » de la population en vertu de l'idée selon laquelle ils se transmettent de génération en génération. Aussi, face à un tel danger, les fléaux sociaux font-ils l'objet d'une intense mobilisation qui conduira à la mise en place d'une véritable politique de population que l'expression « hygiène sociale » subsume. Un ensemble de mesures est portée par des associations réunies au sein d'institutions qui lui sont dédiées et ce, en dépit de concurrences fortes entre elles. Leur objectif : protéger voire encourager le renouvellement démographique.
Le livre s'intéresse à l'intense mobilisation qu'ont suscité ces fléaux sociaux et aux actions - le plus souvent convergentes qu'ils ont menés sous le label d'« hygiène sociale ». La lutte contre les fléaux est passée en particulier par l'éducation des populations. L'analyse de ses contenus, si elle témoigne des balbutiements de l'éducation à la santé dévoile aussi les représentations de ce que doit être la démographie française et de ce qui la menace.
Auteur
Virginie De Luca Barrusse est historienne démographe. Professeure de démographie à l'Université de Picardie Jules Verne, elle est membre du CURAPP-ESS (UMR CNRS). Ses recherches portent sur les politiques de population et les populations vulnérables depuis le XIXe siècle.
Texte du rabat
Qu'y a-t-il de commun entre l'alcoolisme, les maladies vénériennes, la tuberculose? A priori peu de choses, en dehors de leur étiquette commune de « fléau social ». Mais, si chacun présente des spécificités propres, force est de contacter la convergence des dangers qu'ils présentent. Ces fléaux sociaux menacent la population. Ils sont la cause d'un surcroît de mortalité dans une France qui se singularise déjà par de hauts niveaux comparativement à ses voisins. Mais ils compromettent aussi « la qualité » de la population en vertu de l'idée selon laquelle ils se transmettent de génération en génération. Aussi, face à un tel danger, les fléaux sociaux font-ils l'objet d'une intense mobilisation qui conduira à la mise en place d'une véritable politique de population que l'expression « hygiène sociale » subsume. Un ensemble de mesures est portée par des associations réunies au sein d'institutions qui lui sont dédiées et ce, en dépit de concurrences fortes entre elles. Leur objectif : protéger voire encourager le renouvellement démographique.
Le livre s'intéresse à l'intense mobilisation qu'ont suscité ces fléaux sociaux et aux actions - le plus souvent convergentes qu'ils ont menés sous le label d'« hygiène sociale ». La lutte contre les fléaux est passée en particulier par l'éducation des populations. L'analyse de ses contenus, si elle témoigne des balbutiements de l'éducation à la santé dévoile aussi les représentations de ce que doit être la démographie française et de ce qui la menace.
Résumé
«On ne saura donc, au final, que recommander la lecture de cette étude de très grande qualité.»
(Constantin Barbulescu, Annales de Démographie Historique 2/2014)