CHF79.10
Impression sur demande - l'exemplaire sera imprimé pour vous.
Pas de droit de retour !
Les textes rassemblés envisagent la reconnaissance comme un acte mettant en avant le mouvement vers autrui ou avec l'autre. De nouvelles lectures s'ouvrent aux divers problèmes qui sont l'ordinaire du politique : violence et pouvoir, morale et pratique politique, humanisme et politique, pauvreté et démocratie, pauvreté et violence, etc.
La paix et l'entente durable dans la famille, dans la cité supposent fondamentalement la reconnaissance qui consiste en un sens à retrouver une sorte de cohésion principielle. Les textes rassemblés envisagent la reconnaissance comme un acte mettant en avant le mouvement vers autrui ou avec l'autre. En tant qu'elle est fondée sur l'interaction des femmes et des hommes comme sujet de droit, la reconnaissance sous-tend la réconciliation, son horizon car celle-ci est une opération de restauration du lien social abîmé. Comment la réconciliation arrive-t-elle à s'inscrire d'une manière naturelle dans un espace politique conçu fondamentalement comme guerrier ? Est-ce par hapax historique, par aberration conceptuelle, par invention d'un nouveau possible ou par redécouverte de possibles anciens - songeons à la palabre (Bidima) ? De nouvelles lectures s'ouvrent ainsi aux divers problèmes qui sont l'ordinaire du politique : violence et pouvoir, morale et pratique politique, humanisme et politique, pauvreté et démocratie, pauvreté et violence, projet de paix perpétuelle, etc.
Auteur
Cyrille B. Koné est professeur de philosophie des universités à Ouagadougou au Burkina Faso où il est directeur du Centre d'Études sur les Philosophies, les Sociétés et les Savoirs (CEPHISS). Il est l'auteur de plusieurs dizaines d'articles scientifiques et a publié entre autres les livres De la réconciliation terrestre. Essai sur la citoyenneté réhabilitée (2010) et Médiation et gestion des conflits. Essais sur les fins et les moyens pacifiques de sortie de crise (2011).
Contenu
Contenu: Cyrille B. Koné : La proximité en question - Rasmata Bakyono-Nabaloum: La réconciliation a-t-elle le même sens pour tous ? - Georg Mohr : Reconnaissance ou réconciliation ? Quelques conclusions de la philosophie du droit de Johann Gottlieb Fichte - Augustin Kouadio Dibi : La réconciliation de la conscience jugeante et de la conscience agissante dans la Phénoménologie de l'esprit de Hegel - Tanella Boni : Confiance et vivre ensemble - Jean Chrysostome Kapumba Akenda : Enjeux et défis de la construction de l'État démocratique en Afrique Noire - Mwayila Tshiyembe : Quel modèle de l'État de droit démocratique peut réconcilier les sociétés africaines plurinationales avec elles-mêmes en ce début du 21ème siècle ? - Pr. Hamid Rbii : L'expérience marocaine en matière de reconciliation : l'oeuvre de l'Instance Équité et Réconciliation - Martin Bleou : La constitution ivoirienne, la crise et la réconciliation nationale - Donatien Dahourou : La propension à pardonner au Burkina Faso - Albert Ouédraogo : Si pardonner est divin, le refus du pardon est funeste - Anselme T. Sanon : Pluralité religieuse au Burkina Faso et conflits. Désaccords, négociation ou arrangement ? - Issa Cissé : Conflits et médiations au sein de la Ummah du Burkina Faso - Ousmane Nébié : Réorganisation agraire et gestion de l'espace dans la vallée de Nakambé (province de Ganzourgou) - Stéphanie Couderc-Morandeau : La décolonisation française : un processus de reconciliation ? - Michel Messu : Victime émissaire et réconciliation ou sur qui distraire la colère des dieux ? - Aicha Tamboura : L'Islam et les outils de la reconciliation - Armel Huet : La réconciliation, principe, condition et garantie de l'institution de la socialité. L'exemple de la reconciliation franco-allemande et de la construction de l'Union Européenne.