Louis Aubert (1877-1968) : un compositeur entre trois époques

En plus d'études sur le(s) style(s) de Louis Aubert (orchestration, oeuvres, genres, etc.), cet ouvrage réexamine aussi son inscription voire son influence sur le XXe siècle musical français à travers ses écrits critiques, ses vues sur les créations de son

Il y a cinquante-cinq ans disparaissait Louis Aubert. Or, il n'existe à ce jour que deux ouvrages biographiques (dont le dernier de 1967), et très peu d'articles, universitaires ou non, qui traitent de sa musique ou de ses multiples activités. Pourtant, le compositeur a été un acteur et un témoin du monde musical français une grande partie du XXe siècle. Ainsi, ses toutes premières oeuvres portent la marque d'un certain romantisme tardif autant que l'empreinte de l'école franckiste ; les oeuvres de la maturité appartiennent, elles, à une certaine modernité de la première moitié du siècle passé ; quant à ses derniers opus, ils sont contemporains des créations de Boulez et Cage (sans rien leur devoir).

En étudiant son oeuvre et son activité débordante (critique, enseignant, membre de jurys, producteur d'émissions radiophoniques, participation à de très nombreux comités, en plus de son travail de création), cet ouvrage évalue l'empreinte insoupçonnée d'un artiste à redécouvrir

Auteur

Ludovic Florin est enseignant-chercheur à l'Université Toulouse Jean Jaurès depuis 2010. Ses recherches portent principalement sur les musiques audiotactiles issues du champ jazzistique, et secondairement sur les musiques à la jonction des XIXe et XXe siècles en France.

Stéphanie Moraly est violoniste concertiste, musicologue (Doctorat Paris Sorbonne) et pédagogue (professeur de violon et de pédagogie aux CNSM de Paris, CRR de Paris et Pôle Supérieur de Paris-Boulogne). Spécialisée en musique française, elle a notamment enregistré l'intégrale de l'oeuvre pour violon et piano de Louis Aubert (Azur Classical, 2018).

Contenu
Ludovic Florin, Stéphanie Moraly: Présentation - Manuel Cornejo: « Je suis en excellents termes de camaraderie avec Ravel, en effet » Louis Aubert et Maurice Ravel, une amitié de quarante ans - Jessie Gerbaud: Louis Aubert, critique musical au Journal (1930-1939) : naissance d'un intellectuel ? - Martin Guerpin: Un promoteur méconnu du jazz. Louis Aubert et ses écrits sur le jazz dans les années 1930 - Stéphan Etcharry: Sillages... (1908-1912) : Louis Aubert face à l'impressionnisme. Des évocations de surface à la profondeur du langage musical - Jean-Michel Court / Camille Noûs: L'écriture orchestrale d'Aubert, dans la continuation de la pensée romantique - Stefan Keym: Une oeuvre d'épigone ? Le Tombeau de Chateaubriand (1947) de Louis Aubert - Stéphanie Moraly: Louis Aubert : l'oeuvre pour violon et piano - Ludovic Florin: Considérations sur l'oeuvre de Louis Aubert depuis ses pièces pour piano seul à deux mains - Mylène Dubiau: De la mélodie à la chanson française : Louis Aubert à l'écoute du monde artistique de son temps - Lauriane Dumarchapt: Louis Aubert « dans l'Alhambra du songe... » Portrait de l'orientaliste à travers la Nuit mauresque - par Alexis Galpérine: Annexe 1 : Souvenirs de famille - par Gérard Auffray: Annexe 2 : Fallait-il retirer du dictionnaire le nom de Louis Aubert ? Souvenir d'un petit-neveu scandalisé - Notices biographiques des auteurs - Index des noms - Index des oeuvres musicales.