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Ce volume est issu d'un colloque tenu à l'université de Brest peu après la publication des Lettres d'Amérique de Nathalie Sarraute. Il analyse les raisons de la vogue que connurent outre-Atlantique dans les années 60 des romanciers (Sarraute, Butor, Simon, Robbe-Grillet...) qui s'étaient détournés des modes traditionnels de narration.
Ce volume rassemble les actes d'un colloque qui s'est tenu à l'université de Bretagne occidentale (Brest). La publication des lettres adressées par Nathalie Sarraute, lors de son premier séjour en Amérique du nord, à son mari Raymond, du 1er février au 14 mars 1964, a fourni l'occasion de s'interroger sur le succès que remportèrent outre-Atlantique des romanciers ayant pour point commun de se détourner des modes traditionnels de narration.
Les États-Unis ont en effet souvent reconnu avant la France les écrivains du « Nouveau Roman ». Ils y ont rapidement été traduits, on les y a invités, leur oeuvre y a rayonné alors qu'elle restait marginale dans leur pays d'origine.
Des spécialistes de renommée internationale analysent les séjours que firent aux États-Unis dans les années 60 Michel Butor, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet, Samuel Beckett, Claude Ollier, Marguerite Duras et Robert Pinget, ainsi que la diffusion et la traduction de leurs romans en Amérique du nord. Ils démontrent aussi la façon dont fonctionnaient les réseaux américains. La réactivité des universitaires, traducteurs, attachés d'ambassade, dans le domaine culturel, leur a permis d'être les premiers à détecter les avant-gardes.
Auteur
Ancienne élève de l École Normale Supérieure Ulm, Sophie Guermès est professeur de littérature à l université de Bretagne occidentale (Brest) et directrice du CECJI (EA 7289). Elle consacre ses travaux de recherche à la poésie, au roman et aux correspondances des XIXe et XXe siècles.
Texte du rabat
Ce volume rassemble les actes d un colloque qui s est tenu à l université de Bretagne occidentale (Brest). La publication des lettres adressées par Nathalie Sarraute, lors de son premier séjour en Amérique du nord, à son mari Raymond, du 1er février au 14 mars 1964, a fourni l occasion de s interroger sur le succès que remportèrent outre-Atlantique des romanciers ayant pour point commun de se détourner des modes traditionnels de narration. Les États-Unis ont en effet souvent reconnu avant la France les écrivains du « Nouveau Roman ». Ils y ont rapidement été traduits, on les y a invités, leur uvre y a rayonné alors qüelle restait marginale dans leur pays d origine. Des spécialistes de renommée internationale analysent les séjours que firent aux États-Unis dans les années 60 Michel Butor, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet, Samuel Beckett, Claude Ollier, Marguerite Duras et Robert Pinget, ainsi que la diffusion et la traduction de leurs romans en Amérique du nord. Ils démontrent aussi la façon dont fonctionnaient les réseaux américains. La réactivité des universitaires, traducteurs, attachés d ambassade, dans le domaine culturel, leur a permis d être les premiers à détecter les avant-gardes.
Contenu
Le colloque du Nouveau Roman à New York en 1982
Claude Simon en américain, entre critique universitaire et réception journalistique
Échanges épistolaires des Nouveaux Romanciers : leur accueil universitaire aux États-Unis
Deux approches de New York : Projet pour une révolution à New York de Robbe-Grillet et Été indien de Claude Ollier
Les premiers voyages de Nathalie Sarraute et de Claude Ollier aux États-Unis ou le Nouveau Roman en representation
La découverte de l'Amérique : poétique de l'espace urbain chez Butor, Simon, Ollier et Sarraute
Butor et les États-Unis : trajets d'écriture
Nouveau Roman et art américain des années 1960 : une contemporanéité de pensée
Marguerite Duras, Samuel Beckett et l'Amérique
Nathalie Sarraute, du Royaume-Uni aux États-Unis