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Cet ouvrage interroge les films de Marguerite Duras en centrant l'analyse sur le plan d'une vision qui enveloppe son oeuvre cinématographique et littéraire, découvrant ainsi des enjeux relevant du désir, de l'art, de la critique idéologique, du rapport au cinéma, de manières de faire.
Si l'oeuvre littéraire de Marguerite Duras jouit d'une renommée incontestable, ses réalisations cinématographiques, elles, représentent une part beaucoup moins commentée de sa création, part qui procède pourtant du même imaginaire de l'écrivaine qui est ici interrogé. Les articles réunis dans ce collectif partent donc tous de l'hypothèse que son cinéma réputé difficile, exigeant, abscons, dérangeant, révèle certains de ses secrets si l'on comprend qu'il agit comme autre scène du littéraire, entendue à la fois comme complément et négatif du texte. Permettant d'explorer un champ n'appartenant ni à la littérature, ni tout à fait au cinéma, il n'est plus question d'affirmer simplement la suprématie du texte sur l'image, de l'écriture sur le film, mais bien de voir comment c'est le principe même de la représentation qui fait l'objet de la démarche esthétique de Duras.
Auteur
Caroline Proulx est professeure de littératures française, québécoise et étrangères au Collège Ahuntsic (Montréal) et enseigne également les rapports entre littérature et psychanalyse à l'Université du Québec à Chicoutimi. Ses recherches actuelles portent sur le savoir de l'oeuvre comme malédiction chez plusieurs écrivains de la modernité et de la période contemporaine.
Sylvano Santini est professeur régulier au département d'études littéraires et directeur du programme de doctorat en sémiologie de l'Université du Québec à Montréal. Il y enseigne la sémiologie tardive, les théories du rapport entre le texte et l'image et les avant-gardes. Ses recherches portent présentement sur la « cinéfiction », concept qu'il a créé pour définir le rapport performatif de la littérature au cinéma.
Texte du rabat
Si l'oeuvre littéraire de Marguerite Duras jouit d'une renommée incontestable, ses réalisations cinématographiques, elles, représentent une part beaucoup moins commentée de sa création, part qui procède pourtant du même imaginaire de l'écrivaine qui est ici interrogé. Les articles réunis dans ce collectif partent donc tous de l'hypothèse que son cinéma réputé difficile, exigeant, abscons, dérangeant, révèle certains de ses secrets si l'on comprend qu'il agit comme autre scène du littéraire, entendue à la fois comme complément et négatif du texte. Permettant d'explorer un champ n'appartenant ni à la littérature, ni tout à fait au cinéma, il n'est plus question d'affirmer simplement la suprématie du texte sur l'image, de l'écriture sur le film, mais bien de voir comment c'est le principe même de la représentation qui fait l'objet de la démarche esthétique de Duras.
Contenu
Contenu : Jean Pierre Ceton : L'écriture de la littérature - Alice Delmotte-Halter : Duras, textes ou cinéma. Un seul creusement dans le signifiant - Jean Cléder : « Au centuple l'espace du livre. » Sur la refondation d'une économie de l'imaginaire cinématographique - Françoise Barbé-Petit : De La nuit du chasseur à l'écran noir durassien - Cécile Hanania : De l'écran à l'écrit : portraits d'actrices chez Marguerite Duras - Lou Merciecca : Par le film, revenir toujours à l'écrit - Julie Beaulieu : Virtualités à l'oeuvre dans le cinéma de Marguerite Duras - Suk Hee Joo : La Mort du jeune aviateur anglais : un film du « presque rien » - Youlia Maritchik-Sioli : Le cinéma de Marguerite Duras : « noirs de l'image, blancs de l'écoute » - Nathalie Segeral : India Song : oeuvre d'art totale ? - Olivier Ammour-Mayeur : Pour une esthétique de la « chambre noire », entre poétique et politique. L'art du contrepoint dans Le Camion - Caroline Proulx : L'ombilic du soleil - Sylvie Loignon : Une communauté hallucinée : Jaune le soleil de Marguerite Duras - Jonathan Hope : L'Histoire dans les images filmiques de Marguerite Duras - Christophe Meurée : L'image apocalyptique - Anne Élaine Cliche : L'interdit que je me pose, le film - Alexis Lussier : La césure de l'image.