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Judo Kodokan
La Bible du judo
De nombreux livres - dont certains excellents - ont été édités sur le judo, mais aucun ne puise aux origines de l'art la pureté, auprès du Fondateur la connaissance et auprès d'experts la maîtrise technique pour réunir le tout en une véritable encyclopédie de l'art de la souplesse.
Judo Kodokan, écrit unique de son fondateur, Jigor(...) Kan(...), élaboré avec l'assistance des plus grands maîtres du K(...)d(...)kan et édité à l'occasion des cent ans du d(...)j(...) du K(...)d(...)kan, est à la fois la bible et l'encyclopédie du judo.
Tous les aspects du judo sont évoqués dans cet ouvrage. Les conditions matérielles de la pratique, l'histoire du fondateur et de son art, les techniques et leurs principes et la philosophie elle-même du judo y trouvent leur place.
L'enseignement qu'il contient est universel et tous trouveront en Judo Kodokan une base et une référence de travail.
¤ Les judokas débutants y puiseront toutes les connaissances nécessaires à leur apprentissage.
¤ Les judokas confirmés auront l'occasion d'approfondir leur compréhension des principes et de développer davantage encore l'efficacité de leurs techniques.
¤ Les enseignants trouveront en Judo Kodokan une référence permanente pour leur pédagogie et une présentation exhaustive des katas.
Le judo, voie de la souplesse, élaboré à partir des arts martiaux traditionnels japonais représente une forme idéale d'éducation physique et un système d'autodéfense performant contre des agressions armées ou à mains nues. Judo Kodokan, écrit par le fondateur du judo, est l'ouvrage le plus complet jamais publié et fait autorité sur le sujet.
Il y a plus d'un siècle Jigor(...) Kan(...) qui avait maîtrisé l'art du sabre et du combat à mains nues se mit à les analyser pour découvrir le principe sous-jacent qui pouvait expliquer leur efficacité martiale. C'est à partir de celui qu'il découvrit et qu'il désigna sous le nom de « principe de l'efficacité maximale dans l'utilisation de l'énergie physique et mentale » qu'il constitua l'ensemble de techniques nommé j(...)d(...).
Tous les aspects de l'art y sont évoqués depuis les fondamentaux du déplacement ou de la prise de garde jusqu'aux kata les plus complexes et les moins connus. Il présente les grandes catégories de projection, d'immobilisation, d'étranglement et de contrôles articulaires qu'il développe à travers l'étude de toutes les techniques qui s'y rapportent. Ce livre aborde par ailleurs des dimensions moins connues du judo comme les kapp(...) (kuatsu) ou techniques de réanimation et les atemi ou techniques de frappe. Tous les aspects de l'art sont systématiquement illustrés et les séquences techniques démontrées par d'éminents judokas qui ont marqué les annales du judo K(...)d(...)kan.
Comme tout art martial, le judo est une pratique qui s'inscrit dans la vie quotidienne. Il s'est considérablement développé autant au Japon que dans le reste du monde où plusieurs millions de personnes le pratiquent. Plus d'un million d'hommes et de femmes ont été membres du K(...)d(...)kan lui-même. Une croissance aussi rapide a malheureusement entraîné certaines incompréhensions et des pratiques inadaptées. Ce livre revu et réédité à l'occasion du centenaire du K(...)d(...)kan donnera aux étudiants et aux professeurs les moyens de redécouvrir les principes, les techniques et l'esprit du judo K(...)d(...)kan.
Dans les annales des arts martiaux du Japon moderne, aucune figure n'est mieux connue que Jigor(...) Kan(...). Né en 1860 dans la préfecture japonaise d'Hyogo, il est l'incarnation même de la révolution spirituelle de l'ère Meiji : puisant dans les racines de sa tradition tout en s'imprégnant des valeurs scientifiques et humanistes de l'Occident, il élabore le premier art martial moderne dont l'objectif n'est plus de combattre victorieusement ni de se combattre soi-même mais d'élever l'homme pour servir l'humanité.
C'est ainsi qu'il créa le K(...)d(...)kan J(...)d(...) en 1882, une année après avoir obtenu son diplôme de l'université impériale de Tokyo dans différentes spécialités. Il fut un homme complet, à la fois tourné vers le corps et l'esprit.
Sa réussite intellectuelle et son souci d'humaniste l'orientèrent vers une carrière professionnelle dédiée à l'éducation. Il fut professeur et principal de Gakushuin, principal de la première école supérieure, puis de l'école normale supérieure de Tokyo. Il se distingua par ses talents de pédagogue et considérait l'éducation comme un objectif politique, social et humain prioritaire. En 1889, en tant que membre du département de la Maison Impériale, il visita l'Europe pour étudier ses différents systèmes éducatifs. Son investissement dans le domaine éducatif et sportif ne se limitait pas aux frontières de son pays d'origine et il devint le premier japonais à rejoindre, en tant que membre, en 1909, le comité olympique international et le premier président de l'association japonaise du sport amateur, fondée en 1911. Il obtint de son vivant toute la considération que son action sociale et son génie visionnaire méritaient, en étant élu membre de la chambre des Pairs en 1922. Voyageur incessant et curieux de tout et de tous, il mourut en mer, loin de sa terre natale en 1938, à bord du Hikawa Maru, sur le chemin de retour de la réunion du comité olympique international au Caire.
Les grands maîtres du K(...)d(...)kan
Ces personnages illustres marquèrent l'histoire du judo mondial du fait du rôle majeur qu'ils jouèrent dans l'enseignement et la diffusion du judo. L'intense activité sociale et politique et les fréquents déplacements internationaux du maître lui laissèrent en effet de moins en moins de temps pour enseigner directement son art. Suivant ainsi le principe d'entraide et de prospérité mutuelle, ils ont su s'effacer pour vouer leur talent individuel et parfois même leur génie, à la diffusion du judo dans le plus profond respect des valeurs du Fondateur. Leur contribution majeure à cet ouvrage témoigne de leur engagement profond dans la pratique du judo et confirme, s'il était encore nécessaire, la valeur éducative qu'ils reconnaissent à cet art et qui justifie à leurs yeux qu'on préserve la pureté originelle de son message.