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Cette collection s'intéresse à la démultiplication des champs d'analyse de la vie internationale et celle des acteurs en présence et de leur action.
This series centers on the different fields of analysis of the study of international relations and the increased number of actors and their action.
Cet ouvrage analyse l'histoire de l'Organisation internationale du travail de 1929 à 1969, période au cours de laquelle le travail humain est marqué par de profondes mutations économiques et politiques. De la crise de 1929 à la fin de la croissance exceptionnelle des années 1950 et 1960, en passant par l'expérience extrême de la Seconde Guerre mondiale, les sociétés mondiales ont été confrontées à l'apogée de l'industrialisation et à la mise en place des totalitarismes puis des démocraties sociales.
Ces évolutions ont renouvelé la question du travail humain dans son double rapport à la liberté et à la contrainte, qu'elle soit de nature technique, économique ou politique : comment humaniser le travail ? Cette question est au coeur de l'expertise et des pratiques de l'OIT. Située à l'intersection des différents régimes économiques et politiques, l'institution internationale définit un projet de société mondiale, propre à restituer le phénomène du travail dans sa dimension véritablement sociale. Cet ouvrage éclaire ce processus en mettant en évidence la réalité proprement transnationale, et donc globale, de l'OIT.
Auteur
Alya Aglan est maître de conférences à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle est spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et a notamment publié Le Temps de la Résistance (2008). Olivier Feiertag est professeur à l'Université de Rouen. Ses recherches et son enseignement portent sur l'histoire des relations économiques internationales au XXe siècle. Il a récemment dirigé (avec Michel Margairaz) Gouverner une banque centrale. Du XVIIe siècle à nos jours (2010). Dzovinar Kévonian est maître de conférences à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle est membre de l'Institut des Sciences sociales du politique et travaille principalement sur les organisations internationales et les questions humanitaires et sociales au XXe siècle.
Texte du rabat
Cet ouvrage analyse l'histoire de l'Organisation internationale du travail de 1929 à 1969, période au cours de laquelle le travail humain est marqué par de profondes mutations économiques et politiques. De la crise de 1929 à la fin de la croissance exceptionnelle des années 1950 et 1960, en passant par l'expérience extrême de la Seconde Guerre mondiale, les sociétés mondiales ont été confrontées à l'apogée de l'industrialisation et à la mise en place des totalitarismes puis des démocraties sociales. Ces évolutions ont renouvelé la question du travail humain dans son double rapport à la liberté et à la contrainte, qu'elle soit de nature technique, économique ou politique : comment humaniser le travail ? Cette question est au coeur de l'expertise et des pratiques de l'OIT. Située à l'intersection des différents régimes économiques et politiques, l'institution internationale définit un projet de société mondiale, propre à restituer le phénomène du travail dans sa dimension véritablement sociale. Cet ouvrage éclaire ce processus en mettant en évidence la réalité proprement transnationale, et donc globale, de l'OIT.
Contenu
Contenu : Olivier Feiertag : Humaniser la crise économique (1929-1934) : l'expertise du BIT dans la crise de mondialisation des années 1930 - Thomas Cayet : Regards croisés sur une adhésion : l'Organisation internationale du travail et le New Deal - Alice Campetti : Sortir de la crise ? Le BIT et la réduction du temps de travail en France dans les années trente - Julien Gueslin : Le Bureau international du travail et les « petits » États baltes : tuteur encombrant ou passeur d'idées et de réflexions sociales ? - Pierre Tilly : Jef Rens : l'expérience de la guerre et l'OIT - Alya Aglan : L'OIT en guerre : le temps de la contrainte et des choix politiques - Michel Margairaz : L'OIT et la sécurité du travail. Du Rapport Beveridge à la conférence de Philadelphie : l'invention de la Sécurité sociale - Souamaa Nadjib : L'Organisation internationale du travail au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : la redécouverte de l'enjeu européen (1945-1950) - Dzovinar Kévonian : Les réfugiés européens et le Bureau international du travail : appropriation catégorielle et temporalité transnationale (1942-1951) - Lorenzo Mechi : L'OIT et l'intégration européenne (1948-1957) - Valentina Vardabasso : Le début de l'humanisation de la mondialisation : l'OIT et les migrations à l'aube des années cinquante - Chloé Maurel : La place des pays en voie de développement dans la politique mondiale de l'OIT (1948-1969) - Robert Frank : Conclusions.