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Par un dialogue entre l'histoire portuaire et maritime avec l'histoire des femmes et du genre, il s'agit d'une part de mettre en évidence la diversité du travail féminin dans les milieux portuaires européens et d'autre part de s'intéresser aux rôles des femmes dans les entreprises familiales.
Fort des acquis de l'historiographie sur le négoce des ports européens de la fin de l'époque médiévale au début de la période contemporaine, l'ambition de ce livre est de faire dialoguer l'histoire portuaire et maritime avec l'histoire des femmes et du genre. La période étudiée permet d'interroger l'ouverture des horizons commerciaux des Européens et l'essor du trafic colonial en rapport avec le rôle des femmes dans les places portuaires. Si, en France, le terme de « négoce » est utilisé dans les sources pratiquement dès le début de l'époque moderne, le mot « négociant » apparaît à la fin du xviie siècle pour désigner la frange supérieure des marchands. Il s'agit par conséquent de mettre en lumière l'accès de certaines femmes au titre de « négociante ».
L'ouvrage regroupe douze textes, portant sur des périodes et des espaces géographiques différents, répartis en deux grands axes. Le premier cherche à mettre en évidence la diversité du travail féminin dans les milieux portuaires européens sur la longue durée, de la marchande à la négociante. Le second s'intéresse aux structures commerciales (sociétés et maisons de commerce) et aux rôles des femmes dans les entreprises familiales, au regard du modèle économique des sociétés préindustrielles.
La finalité de ce livre est de montrer des femmes en capacité d'agir à partir de l'exemple des milieux portuaires, en faisant émerger des figures oubliées de « femmes fortes » qui participent à l'économie française et européenne de la fin du Moyen Âge au xixe siècle.
Auteur
Bernard Michon est maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Nantes et membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA-EA 1163).
Nicole Dufournaud est docteure en histoire moderne et chercheuse associée au Laboratoire de démographie et d'histoire sociale (LaDéHiS) et au groupe de recherche « Histoire du genre » de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Paris.
Texte du rabat
Fort des acquis de l'historiographie sur le négoce des ports européens de la fin de l'époque médiévale au début de la période contemporaine, l'ambition de ce livre est de faire dialoguer l'histoire portuaire et maritime avec l'histoire des femmes et du genre. La période étudiée permet d'interroger l'ouverture des horizons commerciaux des Européens et l'essor du trafic colonial en rapport avec le rôle des femmes dans les places portuaires. Si, en France, le terme de « négoce » est utilisé dans les sources pratiquement dès le début de l'époque moderne, le mot « négociant » apparaît à la fin du xviie siècle pour désigner la frange supérieure des marchands. Il s'agit par conséquent de mettre en lumière l'accès de certaines femmes au titre de « négociante ».
L'ouvrage regroupe douze textes, portant sur des périodes et des espaces géographiques différents, répartis en deux grands axes. Le premier cherche à mettre en évidence la diversité du travail féminin dans les milieux portuaires européens sur la longue durée, de la marchande à la négociante. Le second s'intéresse aux structures commerciales (sociétés et maisons de commerce) et aux rôles des femmes dans les entreprises familiales, au regard du modèle économique des sociétés préindustrielles.
La finalité de ce livre est de montrer des femmes en capacité d'agir à partir de l'exemple des milieux portuaires, en faisant émerger des figures oubliées de « femmes fortes » qui participent à l'économie française et européenne de la fin du Moyen Âge au xixe siècle.