La gestion des déchets solides est devenue une préoccupation publique mondiale. Selon la Banque mondiale, en 2020, le monde devrait produire 2,24 milliards de tonnes de déchets solides, soit une empreinte de 0,79 kilogramme par personne et par jour. Avec la croissance rapide de la population et l'urbanisation, la production annuelle de déchets devrait augmenter de 73 % par rapport aux niveaux de 2020 pour atteindre 3,88 milliards de tonnes en 2050.Par rapport aux pays développés, les habitants des pays en développement, en particulier les citadins pauvres, sont plus gravement touchés par la gestion non durable des déchets. Cette affirmation est vraie pour un pays en développement comme le Ghana et la municipalité de La Dade-Kotopon.

Auteur
Eugene Ollennu est chercheur et responsable du développement social au sein du département du développement social du ministère de l'administration locale, de la décentralisation et du développement rural du Ghana.Il est titulaire d'une maîtrise en approvisionnement en eau et en assainissement de l'environnement de l'Université Kwame Nkrumah des sciences et de la technologie, au Ghana.