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Les études réunies dans ce volume sont le résultat d'une série d'échanges et de rencontres entre chercheurs de formations et disciplines diverses (romanistes, francisants, italianisants, philosophes, historiens de l'art, latinistes) organisés par le LEIA en 2004. Encore une fois la ruine a fonctionné en tant que «machine à produire du texte» comme entre Trecento et Quattrocento, ce XVe siècle, qui réconcilie savoir archéologique et savoir livresque au nom de la philologie et de l'antiquité latine. De nombreux essais de ce recueil traitent de cette période historique fondamentale lorsque les ruines émergent à la conscience des hommes et apparaissent comme des objets de savoir. Il revient aux humanistes italiens de nous avoir légué cette dimension temporelle, historique des ruines, l'idée même de «ruine» que sous-entend la structure trinitaire de la destinée de l'homme et de la société en passé, présent, futur. Une scansion ternaire existentielle et sociologique qui semble résister encore de nos jours, malgré une sorte d'accélération vertigineuse qui semble engloutir le passé et dénier le futur, résorbant le temps dans un instant dangereusement actuel.
Auteur
La responsable de la publication: Silvia Fabrizio-Costa est professeur d'Italien à l'Université de Caen depuis 1994 après un double cursus italien (Université de Florence) et français. Elle a déjà publié plus d'une soixantaine d'études et édité une douzaine d'ouvrages concernant la littérature et la civilisation italiennes du XVe au XXe siècles.
Texte du rabat
Les études réunies dans ce volume sont le résultat d'une série d'échanges et de rencontres entre chercheurs de formations et disciplines diverses (romanistes, francisants, italianisants, philosophes, historiens de l'art, latinistes) organisés par le LEIA en 2004. Encore une fois la ruine a fonctionné en tant que «machine à produire du texte» comme entre Trecento et Quattrocento, ce XVe siècle, qui réconcilie savoir archéologique et savoir livresque au nom de la philologie et de l'antiquité latine. De nombreux essais de ce recueil traitent de cette période historique fondamentale lorsque les ruines émergent à la conscience des hommes et apparaissent comme des objets de savoir. Il revient aux humanistes italiens de nous avoir légué cette dimension temporelle, historique des ruines, l'idée même de «ruine» que sous-entend la structure trinitaire de la destinée de l'homme et de la société en passé, présent, futur. Une scansion ternaire existentielle et sociologique qui semble résister encore de nos jours, malgré une sorte d'accélération vertigineuse qui semble engloutir le passé et dénier le futur, résorbant le temps dans un instant dangereusement actuel.
Contenu
Contenu: Silvia Fabrizio-Costa: Préface - Philippe Guérin: Le lézard, la chèvre et le vautour: de la ruine comme provocation - Davide Luglio: «Profond jadis, jadis jamais assez». La ruine: de la trace au signe - Françoise Lecocq: Rome, de la ruine de Troie à la ruine de soi - Chiara Pisacane: Pétrarque à Rome: l'image des ruines entre mémoire du passé et promesse de renovatio - Paolo Viti: La rovina di Roma come coscienza della rinascita umanistica - Denis Fachard: Ruina et rinascita au XVIe siècle en Italie - Carole Dornier: «Comme ces palais antiques dont les marbres sont sous l'herbe...». De la ruine et du fragment chez Montesquieu - Maria Rosa Chiapparo: Les Fleurs des ruines ou la quête décadente des Origines. Quelques considérations sur la poésie de Carducci, Pascoli et D'Annunzio - Elisabetta Limardo Daturi: «Dagli atri muscosi, dai fori cadenti». Riflessioni sulla poetica delle rovine nella rappresentazione artistica - Isabelle Bouvrande: Présence de la ruine dans la peinture italienne de la Renaissance: structuration de l'espace et conventions figuratives - Antonio Musiari: L'oblio ovvero le rovine della memoria. A proposito di Manlio Brusatin, Arte dell'oblio - **Philippe Fleury: Postface.