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Aujourd'hui, l'acte humain ne peut plus être abordé comme isolé de son contexte historique, de ses conditions subjectives, de la pensée complexe... Pour dissiper les ambigüités, la notion d'acte injustifiable est proposée pour articuler au mieux l'altérité, la temporalité, la pluralité et la complexité systémique dans le discernement éthique.
Si aujourd'hui le pape François renonce à l'expression d'acte intrinsèquement mauvais, nombre de représentants officiels de l'Église catholique continuent à l'utiliser alors même que la crise des abus sexuels et de pouvoir en a montré les limites et les dérives possibles. Il fallait donc revenir sur l'ancrage historique de la formule (et de ses variantes associées) afin de la déconstruire et d'adapter sa formulation en la reliant à l'exercice de la raison pratique qui préside à tout agir. Tel est précisément l'objet de cet ouvrage qui désire participer à l'effort du renouvellement du langage éthique. Mais cela devient l'occasion de revisiter tous les grands thèmes de la théologie morale constamment invoqués : liberté, nature et loi naturelle, Écriture, tradition, sciences et théologie, critères de moralité, épikie, loi de gradualité, proportionnalité, principe du double effet.
Aujourd'hui, l'acte humain ne peut plus être abordé comme isolé de son contexte historique, de ses conditions subjectives, de la pensée complexe... Pour dissiper les ambigüités, la notion d'acte injustifiable à laquelle arrive l'auteur de cet ouvrage au terme de son raisonnement est proposée pour articuler au mieux l'altérité, la temporalité, la pluralité et la complexité systémique dans le discernement éthique. Avec une préface de Marie-Jo THIEL, Professeure à l'université de Strasbourg, Directrice du Centre européen d'enseignement et de recherche en éthique et Membre de l'Académie pontificale pour la vie, ainsi qu'une postface de Dominique JACQUEMIN, Professeur à l'UCLouvain.
Auteur
L'abbé Didier Kabutuka est Diplômé en philosophie et Docteur en théologie et sciences religieuses, orientation éthique. Il a étudié la théologie à l'Université Catholique du Congo et l'éthique théologique à l'Université catholique de Louvain en Belgique, puis à l'Université de Strasbourg en France. Il fut Assistant d'enseignement et de recherche à l'Université Catholique du Congo et Professeur-Visiteur au Philosophat Saint Augustin de Kalonda. Ancien Formateur diocésain de la commission Justice et Paix / Kenge, il a aussi enseigné à l'Institut Edmond Peeters à Bruxelles. Il est actuellement Curé-Doyen de Walhain, Responsable de l'Unité Pastorale de Chastre et Curé de la paroisse de Perbais en Belgique. Didier Kabutuka est également Professeur d'éthique et de déontologie à l'Institut Supérieur Pédagogique de Kenge en RD Congo.
Texte du rabat
Si aujourd'hui le pape François renonce à l'expression d'acte intrinsèquement mauvais, nombre de représentants officiels de l'Église catholique continuent à l'utiliser alors même que la crise des abus sexuels et de pouvoir en a montré les limites et les dérives possibles. Il fallait donc revenir sur l'ancrage historique de la formule (et de ses variantes associées) afin de la déconstruire et d'adapter sa formulation en la reliant à l'exercice de la raison pratique qui préside à tout agir. Tel est précisément l'objet de cet ouvrage qui désire participer à l'effort du renouvellement du langage éthique. Mais cela devient l'occasion de revisiter tous les grands thèmes de la théologie morale constamment invoqués : liberté, nature et loi naturelle, Écriture, tradition, sciences et théologie, critères de moralité, épikie, loi de gradualité, proportionnalité, principe du double effet. Aujourd'hui, l'acte humain ne peut plus être abordé comme isolé de son contexte historique, de ses conditions subjectives, de la pensée complexe... Pour dissiper les ambigüités, la notion d'acte injustifiable à laquelle arrive l'auteur de cet ouvrage au terme de son raisonnement est proposée pour articuler au mieux l'altérité, la temporalité, la pluralité et la complexité systémique dans le discernement éthique. Avec une préface de Marie-Jo THIEL, Professeure à l'université de Strasbourg, Directrice du Centre européen d'enseignement et de recherche en éthique et Membre de l'Académie pontificale pour la vie, ainsi qu'une postface de Dominique JACQUEMIN, Professeur à l'UCLouvain.
Contenu
Sigles Préface Introduction générale PREMIÈRE PARTIE : ÉTAT DE LA QUESTION DU RECOURS À LA NOTION D ACTE INTRINSÈQUEMENT MAUVAIS DANS LE CAS DE LA CONTRACEPTION ARTIFICIELLE Chapitre I : Condamnation de la contraception comme acte intrinsèquement mauvais de Casti Connubii à Humanae Vitae Chapitre II : Réactions des Conférences Episcopales après HV et documents sous le pontificat de Jean-Paul II Chapitre III : Bilan de la première partie DEUXIÈME PARTIE : VERS UNE LECTURE CRITIQUE DE PETER KNAUER ET DE SERVAIS PINCKAERS Chapitre I : Peter Knauer Chapitre II : Servais Pinckaers Chapitre III : Bilan de la deuxième partie TROISIÈME PARTIE : REPRISES CRITIQUES DES ENJEUX ANTHROPOLOGIQUES ET THÉOLOGIQUES SOUSJACENTS AU DÉBAT ET PISTES D OUVERTURE Chapitre I : Reprises critiques autour de la notion d acte intrinsèquement mauvais Chapitre II : Vers une éthique cherchant le juste équilibre dans le débat sur le mal intrinsèque Chapitre III : Bilan de la troisième partie et quelques pistes d ouverture Conclusion générale Postface Bibliographie