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« Il fallait un jour entier pour entrer dans l'actualité des faits [...]. Il fallait un deuxième jour pour oublier, me sortir de l'obscurité de ces faits [...]. Un troisième jour pour effacer ce qui avait été écrit, écrire. » Durant plus d'un demi-siècle, Marguerite Duras a entrelacé sa vie et son oeuvre à l'Histoire, empruntant des voies qui rendaient poreux le réel et la fiction. Ce mouvement complexe ne peut se détacher, comme l'écrivain le précise elle-même, de l'articulation entre la mémoire et l'oubli. Les textes rassemblés ici partagent l'objectif de faire toute la lumière sur ces problématiques qui constituent l'un des piliers de l'oeuvre durassienne, des Impudents à C'est tout.
Le présent ouvrage est issu du colloque international « Marguerite Duras : desseins de mémoire et d'oubli » qui s'est tenu à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) du 2 au 4 mars 2006, à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de l'écrivain.
Auteur
Les responsables de la publication : Christophe Meurée est docteur en langues et lettres de l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) où il a soutenu une thèse sur le suspens du temps dans le récit contemporain. Il est l'auteur d'une vingtaine d'articles portant sur la littérature contemporaine et la théorie littéraire.
Pierre Piret est professeur à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique), où il enseigne principalement l'esthétique littéraire, le théâtre de langue française et la littérature francophone de Belgique. Il poursuit des recherches dans ces domaines en s'interrogeant tout particulièrement sur la force analytique du discours littéraire et théâtral.
Texte du rabat
« Il fallait un jour entier pour entrer dans l'actualité des faits [...]. Il fallait un deuxième jour pour oublier, me sortir de l'obscurité de ces faits [...]. Un troisième jour pour effacer ce qui avait été écrit, écrire. » Durant plus d'un demi-siècle, Marguerite Duras a entrelacé sa vie et son oeuvre à l'Histoire, empruntant des voies qui rendaient poreux le réel et la fiction. Ce mouvement complexe ne peut se détacher, comme l'écrivain le précise elle-même, de l'articulation entre la mémoire et l'oubli. Les textes rassemblés ici partagent l'objectif de faire toute la lumière sur ces problématiques qui constituent l'un des piliers de l'oeuvre durassienne, des Impudents à C'est tout.
Le présent ouvrage est issu du colloque international « Marguerite Duras : desseins de mémoire et d'oubli » qui s'est tenu à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) du 2 au 4 mars 2006, à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de l'écrivain.
Résumé
«Cet ouvrage est une lecture indispensable à tout spécialiste de l'oeuvre de Duras et aux chercheurs en littérature et cinéma de la second partie du XXe siècle.» (Michelle Royer, New Zealand Journal of French Studies 33, 2012/1)
Contenu
Contenu : Christophe Meurée : Avant-propos - Francine Thyrion : Petite variation sur les thèmes de la mémoire et de l'oubli en hommage à Marguerite Duras et avec son aide - Madeleine Borgomano : « L'oubli, c'est la vraie mémoire... » - Maud Fourton : Récits oubliés, récits oublieux. Les signes d'une stratégie poétique de l'oubli - Cécile Hanania : « Ce qui reste quand on a tout oublié ». Souvenirs d'amnésiques chez Marguerite Duras - Catherine Bouthors-Paillart : L'oubli, l'écrit non écrit, l'écrit même - Pierre Piret : Revivre pour la première fois. La logique de la répétition dans le théâtre de Marguerite Duras - Sabine Pétillon : Marguerite Duras et l'écriture scénarique. Entre le virtuel et l'actuel dans La maladie de la mort - Florence Bernard de Courville : Hiroshima mon amour : la mémoire de l'oubli, problématique d'un récit cinématographique - Catherine Rodgers : « Creusé en son centre d'un trou ». L'oeuvre durassienne et la mort du père - Sarah Gaspari : La résurrection du fantôme. La liquidation de l'inceste dans l'oeuvre durassienne - Caroline Proulx : Écrire l'incompréhensible de l'Histoire. Duras face à elle-même - Monique Pinthon : Inconsolable mémoire / oublieuse mémoire - Sylvie Loignon : La Douleur en sa capitale - Osamu Hayashi : La mémoire de l'invisible. Ce que Duras a vu à Hiroshima - Julie Beaulieu : Les entrelacs de la mémoire. Écritures, corps et histoire(s) - Laurent Darbellay : Oubli des corps et mémoire des arts dans India Song - Mireille Raynal-Zougari : La tête comme une passoire chez Marguerite Duras. L'oubli du texte India Song par le film Son nom de Venise dans Calcutta désert - Olivier Ammour-Mayeur : L'u-topos de l'allégorie dans Hiroshima mon amour, l'oeil cartographique de l'oubli - Arnaud Rykner : Photographie absolue et mémoire virtuelle - Christophe Meurée : Histoire de l'avenir. L'oubli et la mémoire prophétiques dans Détruire, dit-elle et Les mains négatives.