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En 2005, dans le tumulte du festival d'Avignon, croisant des créations malmenées par la presse et une partie des spectateurs, l'informe, le difforme et le conforme s'imposaient comme des ouvertures propres à répondre aux interrogations comme aux jugements des détracteurs du festival et de ses artistes (notamment Anatoli Vassiliev, Jan Fabre et Pascal Rambert, entre autres). S'il faut avouer, comme l'écrivit Jean-François Lyotard, que devant l'étrangeté de ces productions nous étions face à des « intrigues plastiques moins monnayables, racontables, signifiables », le rejet, la condamnation, le procès étaient-ils de mise ?
L'idée de parler de ces réactions vives, d'y consacrer un colloque et un temps de réflexion, s'est alors imposée. L'intention de revenir sur une pratique théâtrale qui rompt avec l'horizon d'attente du spectateur d'un « art bonasse » (comme l'écrit Alain Badiou) devait nous conduire à ce recueil de commentaires. Les chercheurs qui ont contribué à ce nouvel essai tentent d'analyser, de livrer des clés, de donner à réfléchir sur la réception de formes poétiques et esthétiques qui hantent la scène.
Auteur
Le responsable de la publication : Yannick Butel est professeur des universités à Aix Marseille I (université de Provence). Il a notamment publié Essai sur la Présence au théâtre (2001), Vous comprenez Hamlet ? (2004). Récemment, recoupant ses champs de recherche (esthétique de la réception et pratique contemporaine), il a publié Regard critique, écrire sur le théâtre (2009).
Texte du rabat
En 2005, dans le tumulte du festival d'Avignon, croisant des créations malmenées par la presse et une partie des spectateurs, l'informe, le difforme et le conforme s'imposaient comme des ouvertures propres à répondre aux interrogations comme aux jugements des détracteurs du festival et de ses artistes (notamment Anatoli Vassiliev, Jan Fabre et Pascal Rambert, entre autres). S'il faut avouer, comme l'écrivit Jean-François Lyotard, que devant l'étrangeté de ces productions nous étions face à des « intrigues plastiques moins monnayables, racontables, signifiables », le rejet, la condamnation, le procès étaient-ils de mise ?
L'idée de parler de ces réactions vives, d'y consacrer un colloque et un temps de réflexion, s'est alors imposée. L'intention de revenir sur une pratique théâtrale qui rompt avec l'horizon d'attente du spectateur d'un « art bonasse » (comme l'écrit Alain Badiou) devait nous conduire à ce recueil de commentaires. Les chercheurs qui ont contribué à ce nouvel essai tentent d'analyser, de livrer des clés, de donner à réfléchir sur la réception de formes poétiques et esthétiques qui hantent la scène.
Contenu
Contenu : Yannick Butel : Préface - Léonor Delaunay : Arlequin passe à l'offensive - Muriel Plana : Des monstres, des spectres, des écrans : forme du mythe et mythe de la forme, P.O.M.P.E.I., 2ème fouille de Caterina Sagna - Marie-José Tramuta : Son nom d'Alberto Savinio. De l'informe du nom au difforme du théâtre - Pierre Katuszewski : Fantômes pasoliniens : des corps écrits aux corps-spectacle - Sophie Lucet : « Danser comme les mots dans la bouche d'un muet » - Eric Vautrin : Les Anges du bizarre ou les corps abîmés dans le théâtre de Romeo Castelluci des années 90 - Erica Magris : De l'exhibition du difforme à un état de difformité permanente - Yannick Butel : Solitude de Galileo : silence, on tourne... de Jean-François Peyret.