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Cet ouvrage entend revenir sur différentes constructions - essentiellement françaises - qui exigent d'une façon ou d'une autre une complémentation nominale sous peine d'altérer la recevabilité ou la grammaticalité de l'énoncé, voire d'en changer substantiellement la structure syntaxique et/ou l'interprétation.
La notion de " contraintes linguistiques " s'applique à bien des domaines des sciences du langage. Retrouvées en pragmatique, en phonologie ou en morphologie, elles sont également identifiées en syntaxe et en sémantique, notamment dans le cadre de la complémentation nominale : pourquoi dit-on plus facilement Les triangles ont trois côtés égaux que Des triangles ont trois côtés égaux ? Si l'article paraît contraint dans cet exemple, il se trouve également une série d'autres cas dans lesquels soit la forme du complément soit sa présence même aux côtés du support (nominal) est imposée par la langue.
L'objectif de cet ouvrage est donc de revenir sur différentes constructions - essentiellement françaises - qui exigent d'une façon ou d'une autre une complémentation nominale sous peine d'altérer la recevabilité ou la grammaticalité de l'énoncé, voire d'en changer substantiellement la structure syntaxique et/ou l'interprétation.
Auteur
Caroline Lachet est maitre de conférences en sciences du langage à l Université Paris Descartes et membre du laboratoire EDA. Ses recherches portent sur la syntaxe du français, notamment sur la thématique des modes verbaux et des structures de phrases. Luis Meneses-Lerín est maitre de conférences en sciences du langage à l Université d Artois et membre du laboratoire Grammatica. Ses recherches portent sur la sémantique du français et de l espagnol. Il s intéresse en particulier à la question de la phraséologie. Audrey Roig est maitre de conférences en sciences du langage à l Université Paris Descartes et membre du laboratoire EDA. Ses recherches portent sur la syntaxe du français, notamment sur les thématiques de la détermination nominale et des modes de liaisons.
Texte du rabat
La notion de « contraintes linguistiques » s applique à bien des domaines des sciences du langage. Retrouvées en pragmatique, en phonologie ou en morphologie, elles sont également identifiées en syntaxe et en sémantique, notamment dans le cadre de la complémentation nominale : pourquoi dit-on plus facilement Les triangles ont trois côtés égaux que Des triangles ont trois côtés égaux ? Si l article paraît contraint dans cet exemple, il se trouve également une série d autres cas dans lesquels soit la forme du complément soit sa présence même aux côtés du support (nominal) est imposée par la langue. L objectif de cet ouvrage est donc de revenir sur différentes constructions essentiellement françaises qui exigent d une façon ou d une autre une complémentation nominale sous peine d altérer la recevabilité ou la grammaticalité de l énoncé, voire d en changer substantiellement la structure syntaxique et/ou l interprétation.
Contenu
Contenu : Caroline Lachet, Luis Meneses-Lerín, Audrey Roig : Introduction - Thomas Bertin : Contraintes linguistiques en sémantique lexicale. À propos de quelques emplois du nom coeur - Angelina Aleksandrova : Contraintes pour définir et interpréter les prédicats sortaux d'humains - Nelly Flaux, Véronique Lagae : Les emplois nominaux de prochain, proche, semblable : combinatoire libre et combinatoire contrainte - Céline Benninger : « Une chose [X] : P » : une conjonction de contraintes - Naoyo Furukawa : La combinaison quasi-attributive « SN, ça » : pourquoi dit-on Un bébé, ça pleure mais pas Le bébé, ça pleure ? - Jan Pekelder : Contraintes sur le complément d'état : Le cas du néerlandais contemporain - Jan Goes : La place de l'adjectif, sous l'angle de la contrainte - Céline Vaguer : une foule de témoins, un homme de coeur, cet abruti de Romero, un panier de crabes 1 de N2>, un syntagme nominal sous contraintes ? - Mylène Blasco, Paul Cappeau : Analyse syntaxique et contextuelle des structures SN1 c'est SN2 de type : l'amour c'est un sentiment qui se passe dans la tête - Frédéric Sabio : Les gens qui écrivent c'est pour se libérer : quelques remarques sur une construction peu décrite - Lena Karssenberg, Karen Lahousse : Les SN définis et indéfinis dans les clivées en il y a.