La production de ciment est un processus à forte intensité énergétique qui génère également des polluants atmosphériques, en particulier de l'oxyde de carbone (IV) (CO2). Ce livre décrit l'estimation de la consommation d'énergie, du coût de l'énergie par tonne, de l'efficacité de l'utilisation de l'énergie et des émissions de CO2 de l'industrie de fabrication du ciment au Nigeria. La méthode d'analyse énergétique entrée-sortie a été utilisée pour estimer l'intensité énergétique intrinsèque, tandis que le coût de l'énergie par tonne a été estimé à l'aide de techniques de comptabilité énergétique. Une analyse énergétique a été réalisée pour estimer l'efficacité de l'utilisation de l'énergie et le taux de pollution. Les lignes directrices de 1996 de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ont été utilisées pour estimer les émissions de CO2. L'étude a comparé deux usines, l'une par voie sèche et l'autre par voie humide. L'étude a montré que l'utilisation de l'énergie rapportée pour les deux cimenteries est élevée par rapport aux meilleures pratiques et que l'utilisation élevée de l'énergie thermique est une raison majeure de l'intensité énergétique intrinsèque relativement élevée et du coût énergétique élevé par tonne de ciment produite au Nigéria. L'usine à voie sèche s'est avérée moins efficace sur le plan énergétique que l'usine à voie humide. Il a été recommandé d'optimiser les deux usines.

Auteur
Diji, maître de conférences, a obtenu son doctorat en génie mécanique à l'université d'Ibadan en 2008. À la fin de ses études doctorales, il a reçu le prix de l'école postuniversitaire de l'université d'Ibadan pour la meilleure thèse de doctorat exceptionnelle pour la session universitaire 2007/2008.