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Comment le discours des industries culturelles et créatives influence-t-il la relation entre la culture et le développement dans les politiques culturelles burkinabè et ghanéens? Qu'est-ce que ce discours signifie précisément? Et, surtout, qu'est-ce que cela devrait signifier que de développer des industries culturelles?
Le discours de l'économie créative est devenu de plus en plus mondial. Pratiquement tous les pays du monde utilisent le concept (ou l'une de ses variantes) dans le débat politique, l'intervention publique, les recommandations et la pratique. L'objectif de cet ouvrage est de rendre compte de l'adoption de ce discours dans le contexte du Burkina Faso et du Ghana. Dans ces pays, l'utilisation du « discours de l'économie créative » est assez récente et reste en contradiction avec les réalités vécues par de nombreuses parties prenantes du secteur culturel. À travers un engagement empiriquement fondé au sein de ce débat, ce livre montre comment le recours à la catégorie des « industries culturelles et créatives » dans les politiques publiques reconfigure les limites des politiques culturelles.
Auteur
Christiaan De Beukelaer est Maître de Conférences (Lecturer) à l Université de Melbourne en Australie. Il a obtenu son doctorat à l Université de Leeds en 2015 sous la direction de David Hesmondhalgh. Il est aussi l auteur de Global Cultural Economy (Routledge, 2019).
Texte du rabat
Le discours de l économie créative est devenu de plus en plus mondial. Pratiquement tous les pays du monde utilisent le concept (ou l une de ses variantes) dans le débat politique, l intervention publique, les recommandations et la pratique. L objectif de cet ouvrage est de rendre compte de l adoption de ce discours dans le contexte du Burkina Faso et du Ghana. Dans ces pays, l utilisation du « discours de l économie créative » est assez récente et reste en contradiction avec les réalités vécues par de nombreuses parties prenantes du secteur culturel. À travers un engagement empiriquement fondé au sein de ce débat, ce livre montre comment le recours à la catégorie des « industries culturelles et créatives » dans les politiques publiques reconfigure les limites des politiques culturelles.