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Ce livre se penche sur le processus de " déclin " des anciennes élites socioéconomiques en Flandre et au Québec. Il a pour objectif de comprendre pourquoi ce déclin s'est manifesté de façon très différente dans ces deux régions, pourtant trop souvent présentées comme similaires.
Cet ouvrage se penche sur deux minorités " oubliées " de l'Histoire : les francophones de Flandre et les anglophones du Québec, grands laissés pour compte des historiographies respectivement belge et canadienne.
L'évolution de ces anciennes minorités dominantes, autrefois " définisseurs de situation " en Belgique et au Canada, est pourtant fondamentale pour comprendre les conflits linguistiques qui ont occupé (et occupent encore) ces pays. Elle est déterminante pour la forme que prennent les identités flamande et québécoise et, partant, les nations belge et canadienne. La comparaison de ces deux minorités permet, quant à elle, de cerner la complexité et la spécificité des nationalismes flamand et québécois.
Partant du postulat que les nations sont des constructions sociales imaginées, cette étude a pour ambition de retracer les étapes de la formation nationale en Flandre et au Québec, en se concentrant sur le rôle de l'altérité dans celle-ci.
Auteur
Céline Préaux est diplômée en histoire contemporaine à l'Université Libre de Bruxelles. Sa thèse de doctorat sur les francophones de Flandre et les anglophones du Québec dont cet ouvrage est issu a reçu le prix de la meilleure thèse de doctorat du Conseil international d'études canadiennes (2012) ainsi que le prix Léon Leclère de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique (2013).
Texte du rabat
Cet ouvrage se penche sur deux minorités « oubliées » de l'Histoire : les francophones de Flandre et les anglophones du Québec, grands laissés pour compte des historiographies respectivement belge et canadienne. L'évolution de ces anciennes minorités dominantes, autrefois « définisseurs de situation » en Belgique et au Canada, est pourtant fondamentale pour comprendre les conflits linguistiques qui ont occupé (et occupent encore) ces pays. Elle est déterminante pour la forme que prennent les identités flamande et québécoise et, partant, les nations belge et canadienne. La comparaison de ces deux minorités permet, quant à elle, de cerner la complexité et la spécificité des nationalismes flamand et québécois. Partant du postulat que les nations sont des constructions sociales imaginées, cette étude a pour ambition de retracer les étapes de la formation nationale en Flandre et au Québec, en se concentrant sur le rôle de l'altérité dans celle-ci.
Contenu
Contenu : L'implantation des élites - La reconquête - Vers l'unilinguisation - Le déclin des élites - Les élites sur le banc des accusés - Variations sur la nation - Les élites allophones et la question linguistique - Les élites au prétoire - Les Gemeinschaften à la dérive - Les élites au secours de la patrie.