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Cet ouvrage d'épistémologie politique présente une lecture critique, au travers du prisme du concept de confiance, du mouvement expansionniste de l'économie politique contemporaine, ainsi que des visions réductrices de l'acteur social et de son rapport aux institutions qu'elle véhicule.
Les sorties de crise économique se font sans réelle remise en question de l'efficacité du système néo-libéral. Ce dernier bénéficie en effet d'une puissante « confiance du marché », dont l'aspect routinier opère une incapacité institutionnelle de redéfinition démocratique de son programme. Mais la confiance, loin de n'être qu'un instrument de coordination et de stabilisation monétaire, est avant tout la preuve de l'indéfectibilité du lien social et de la primauté de son enjeu non économique. C'est toute la tension entre capitalisation et socialisation qui se donne à voir à travers l'étude de ce phénomène.
Cet ouvrage d'épistémologie politique présente une lecture critique, au travers du prisme de la confiance, du mouvement expansionniste de l'économie politique contemporaine, ainsi que des visions réductrices de l'acteur social et de son rapport aux institutions qu'elle véhicule. Par le biais d'une analyse du paradigme du « capital social », l'auteur décrit, en un premier temps, la façon dont est conçu le geste confiant par les théories de l'action collective établies sur les fondements individualistes du choix rationnel. En mobilisant des réflexions issues de la phénoménologie sociale, du mouvement anti-utilitariste et de l'économie des conventions, le second temps traite du potentiel réflexif offert par le dépassement d'une telle perspective institutionnaliste.
Auteur
Docteur en philosophie de l'Université catholique de Louvain, Benjamin Six est chargé de recherches du Fonds national belge de la recherche scientifique. Membre du Centre de philosophie du droit, il a codirigé l'édition de l'ouvrage Confiance et gouvernance démocratique paru chez P.I.E. Peter Lang en 2009.
Texte du rabat
Les sorties de crise économique se font sans réelle remise en question de l'efficacité du système néo-libéral. Ce dernier bénéficie en effet d'une puissante « confiance du marché », dont l'aspect routinier opère une incapacité institutionnelle de redéfinition démocratique de son programme. Mais la confiance, loin de n'être qu'un instrument de coordination et de stabilisation monétaire, est avant tout la preuve de l'indéfectibilité du lien social et de la primauté de son enjeu non économique. C'est toute la tension entre capitalisation et socialisation qui se donne à voir à travers l'étude de ce phénomène.
Cet ouvrage d'épistémologie politique présente une lecture critique, au travers du prisme de la confiance, du mouvement expansionniste de l'économie politique contemporaine, ainsi que des visions réductrices de l'acteur social et de son rapport aux institutions qu'elle véhicule. Par le biais d'une analyse du paradigme du « capital social », l'auteur décrit, en un premier temps, la façon dont est conçu le geste confiant par les théories de l'action collective établies sur les fondements individualistes du choix rationnel. En mobilisant des réflexions issues de la phénoménologie sociale, du mouvement anti-utilitariste et de l'économie des conventions, le second temps traite du potentiel réflexif offert par le dépassement d'une telle perspective institutionnaliste.
Contenu
Contenu : Le paradigme du capital social - Critique du capital social - Confiance et choix rationnel - De la routine à la réflexivité - L'institutionnalisme monétaire - Gouvernance et confiance réflexive.