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La théologie africaine est née dans un contexte marqué par la recherche de l'identité de l'homme noir. En effet, la politique coloniale et la période missionnaire n'ont pas pris suffisamment en compte l'importance de la culture africaine. Contraints d'adopter l'interprétation du message évangélique sans aucun recours à leur propre tradition et vision du monde, les Noirs ont été forcés d'entrer dans la façon de vivre, d'agir et de penser des Occidentaux. Le mouvement de la Négritude et les écrivains noirs furent les premiers à critiquer cet état de choses. Les théologiens africains leur emboîtèrent le pas en élargissant la problématique au domaine de la foi chrétienne.
La théologie africaine qui, dans les années postconciliaires, a fait beaucoup parler d'elle, ne semble plus faire preuve de la même vitalité ces dernières années. Ce silence apparent peut s'expliquer par la situation difficile que traverse le continent noir, oublié par la communauté internationale. L'Afrique n'est connue que pour ses misères: la récession économique, le sida, les guerres ... La situation dans laquelle vivent les théologiens et les théologiennes ne leur permet pas de se consacrer adéquatement à la recherche, à l'instar de leurs collègues des pays occidentaux. Pourtant, malgré ce que pensent plus d'un, la théologie africaine n'est pas morte, elle est bien vivante!
Auteur
Bénézet Bujo est Professeur émérite de l'Université de Fribourg/Suisse où il a enseigné la théologie morale, l'éthique sociale et la théologie africaine. Originaire du diocèse de Bunia/RDC, il a d'abord été professeur à la Faculté de Théologie de Kinshasa et professeur invité à de nombreuses institutions. Il est auteur entre autres des publications suivantes: Afrikanische Theologie in ihrem gesellschaftlichen Kontext; Die ethische Dimension der Gemeinschaft; Wider den Universalanspruch westlicher Moral; Le Credo de l'Eglise en dialogue avec les cultures.
Résumé
La théologie africaine est née dans un contexte marqué par la recherche de l'identité de l'homme noir. En effet, la politique coloniale et la période missionnaire n'ont pas pris suffisamment en compte l'importance de la culture africaine. Contraints d'adopter l'interprétation du message évangélique sans aucun recours à leur propre tradition et vision du monde, les Noirs ont été forcés d'entrer dans la façon de vivre, d'agir et de penser des Occidentaux. Le mouvement de la Négritude et les écrivains noirs furent les premiers à critiquer cet état de choses. Les théologiens africains leur emboîtèrent le pas en élargissant la problématique au domaine de la foi chrétienne. La théologie africaine qui, dans les années postconciliaires, a fait beaucoup parler d'elle, ne semble plus faire preuve de la même vitalité ces dernières années. Ce silence apparent peut s'expliquer par la situation difficile que traverse le continent noir, oublié par la communauté internationale. L'Afrique n'est connue que pour ses misères: la récession économique, le sida, les guerres ... La situation dans laquelle vivent les théologiens et les théologiennes ne leur permet pas de se consacrer adéquatement à la recherche, à l'instar de leurs collègues des pays occidentaux. Pourtant, malgré ce que pensent plus d'un, la théologie africaine n'est pas morte, elle est bien vivante!