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Cet essai analyse l'image des Tartares dans la littérature européenne en langue allemande, anglaise, française et italienne du XXe siècle par l'étude de trois figures : la horde mongole, Gengis-khan et Khoubilaï-khan. Il examine comment les événements historico-culturels du XXe siècle ont changé la représentation des gengiskhanides.
En 1240, l'Europe médiévale est bouleversée par l'invasion des descendants de Gengis-khan, rebaptisés « Tartares » en raison de leur cruauté inhumaine qui les rapproche de démons issus du Tartaros, l'abîme infernal. À partir de ce moment-là, l'Occident, oscillant entre la peur et la fascination, n'a eu de cesse de creuser le « mythe des Tartares », despotes sanguinaires pour quelques-uns, souverains modèles pour d'autres. Cet essai analyse pour la première fois le changement de l'image des Mongols gengiskhanides dans la littérature européenne en langue allemande, anglaise, française et italienne, en dressant de nombreux parallèles avec les arts. Il se concentre sur la représentation de trois figures - la horde tartare, Gengis-khan et Khoubilaï-khan - à une époque, le XXe siècle, marquée par la remise en question, suite aux guerres mondiales et aux totalitarismes, du concept de barbarie et par de nouvelles études historiques et philologiques sur les Mongols. En croisant l'histoire des idées et l'analyse critique des textes, il examine comment quelques-uns des écrivains majeurs de l'Occident - dont Pascoli, Buzzati, Pound, Bauchau, Jünger, Calvino et maints autres - ont projeté sur des figures éloignées dans le temps et dans l'espace les problématiques de l'homme contemporain.
Auteur
Benedetta De Bonis est docteur de recherche de l Université de Bologne, où elle a enseigné les littératures francophones européennes (2017-2019). Professeur d italien, de latin et de grec dans l école secondaire, elle a fait ses études à l Université de Bologne et à l University College London et a conduit ses recherches auprès des Archives et Musée de la Littérature (Bruxelles) et du Centre National de la Recherche Scientifique (Paris). Elle s intéresse au mythe et à la réception des classiques dans la littérature européenne, notamment dans le théâtre belge.
Texte du rabat
En 1240, l Europe médiévale est bouleversée par l invasion des descendants de Gengis-khan, rebaptisés « Tartares » en raison de leur cruauté inhumaine qui les rapproche de démons issus du Tartaros, l abîme infernal. À partir de ce moment-là, l Occident, oscillant entre la peur et la fascination, n a eu de cesse de creuser le « mythe des Tartares », despotes sanguinaires pour quelques-uns, souverains modèles pour d autres. Cet essai analyse pour la première fois le changement de l image des Mongols gengiskhanides dans la littérature européenne en langue allemande, anglaise, française et italienne, en dressant de nombreux parallèles avec les arts. Il se concentre sur la représentation de trois figures la horde tartare, Gengis-khan et Khoubilaï-khan à une époque, le XXe siècle, marquée par la remise en question, suite aux guerres mondiales et aux totalitarismes, du concept de barbarie et par de nouvelles études historiques et philologiques sur les Mongols. En croisant l histoire des idées et l analyse critique des textes, il examine comment quelques-uns des écrivains majeurs de l Occident dont Pascoli, Buzzati, Pound, Bauchau, Jünger, Calvino et maints autres ont projeté sur des figures éloignées dans le temps et dans l espace les problématiques de l homme contemporain.