L'animal est de plus en plus reconnu comme un médiateur hors pair aux vertus uniques dans la relation pédagogique, et notamment dans ce que l'on appelle la pédagogie active, caractérisée par la participation de l'apprenant à l'élaboration du savoir qu'on cherche à lui transmettre. C'est exactement ce que facilite le recours à l'animal comme partenaire : il stimule l'enfant et l'incite à devenir l'acteur de sa formation, et non le réceptacle passif, et souvent rebelle, de contenus qui lui restent étrangers. Cette méthode, qu'on peut qualifier de zoopédagogie ou de zoothérapie éducative, est mise en oeuvre par l'auteur dans la continuité de son travail auprès notamment des enfants dys, l'inclusion des différences étant le laboratoire par excellence de l'innovation et du progrès. En outre, l'observation du comportement animal par l'enfant est un biais pour l'aider à grandir et accepter la réalité.