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Seminar paper de l'année 2002 dans le domaine Orientalisme / Sinologie - Lettres, Langues et Civilisation Japonaises (LLCE Japonais), note: 2-, Université de Paris VII - Denis Diderot (UFR Asie Orientale), cours: Littérature japonaise en traduction, langue: français, résumé: ´Dans une échelle d´évaluation les lecteurs occidentaux considèrent la littérature japonaise souvent comme peu attirante ou même ennuyante. Si on cherche à comprendre ce fait-là il faut jeter un regard intensif sur le style des oeuvres littéraires japonaises en comparaison avec celles de l´Occident. La part de l´ombre joue un rôle très important dans le monde littéraire japonais. Plus qu´une action de plus en plus progressive l´écrivain japonais se sert des implicites de tous niveaux pour créer un monde esthétique dans laquelle on s´immerge en lisant. L´art japonaise est pleine d´images et d´allusions qu´il faut déchiffrer pour que l´on puisse vraiment l´apprécier. Il faut faire des efforts pour comprendre la signification invisible et éloignée de l´apparence imminente. Au Japon de l´ère Edo naquit un style d´art populaire du nom d´Ukiyo-e. Il s´agit des images bonnes marchées montrant des scènes de la vie quotidienne qu´on appelait le monde flottant. Ce terme émergea d´un jeu de mots ironique sur le terme bouddhique pour le monde matériel, le « monde attristant ». D´après Le Petit Robert l´adjectif flottant est utilisé pour désigner quelque chose qui n´est pas fixe, qui ne s´applique, ne s´arrête à rien de précis. Comme contraires sont cités « assuré », « fixe », « précis », « résolu », « sûr ». Dans la littérature japonaise s´est développé un style d´écriture qu´on appelle L´écriture flottante. D´après Donald Keene, le premier à plaider qu´on se serve de la suggestion comme principe esthétique, c´était Kenkô. Celui-ci n´était pas le créateur de ces préférences mais Kenkô était le premier à en faire un principe explicite. Il niait l´idéal de l´Occident visant un point culminant tout en favorisant l´idéal japonais se concentrant plutôt sur les débuts suggérant ce qui va arriver aussi bien que les fins récapitulant ce qui s´est passé. C´est ainsi que l´imagination se libère et surmonte les faits en tant que tels jusqu´à un point où elle touche les limites de la capacité du lecteur.
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Seminar paper de l'année 2002 dans le domaine Orientalisme / Sinologie - Lettres, Langues et Civilisation Japonaises (LLCE Japonais), note: 2-, Université de Paris VII - Denis Diderot (UFR Asie Orientale), cours: Littérature japonaise en traduction, langue: français, résumé: Dans une échelle d évaluation les lecteurs occidentaux considèrent la littérature japonaise souvent comme peu attirante ou même ennuyante. Si on cherche à comprendre ce fait-là il faut jeter un regard intensif sur le style des oeuvres littéraires japonaises en comparaison avec celles de l Occident. La part de l ombre joue un rôle très important dans le monde littéraire japonais. Plus qüune action de plus en plus progressive l écrivain japonais se sert des implicites de tous niveaux pour créer un monde esthétique dans laquelle on s immerge en lisant. L art japonaise est pleine d images et d allusions qüil faut déchiffrer pour que l on puisse vraiment l apprécier. Il faut faire des efforts pour comprendre la signification invisible et éloignée de l apparence imminente. Au Japon de l ère Edo naquit un style d art populaire du nom d Ukiyo-e. Il s agit des images bonnes marchées montrant des scènes de la vie quotidienne qüon appelait le monde flottant. Ce terme émergea d un jeu de mots ironique sur le terme bouddhique pour le monde matériel, le « monde attristant ». D après Le Petit Robert l adjectif flottant est utilisé pour désigner quelque chose qui n est pas fixe, qui ne s applique, ne s arrête à rien de précis. Comme contraires sont cités « assuré », « fixe », « précis », « résolu », « sûr ». Dans la littérature japonaise s est développé un style d écriture qüon appelle L écriture flottante. D après Donald Keene, le premier à plaider qüon se serve de la suggestion comme principe esthétique, c était Kenkô. Celui-ci n était pas le créateur de ces préférences mais Kenkô était le premier à en faire un principe explicite. Il niait l idéal de l Occident visant un point culminant tout en favorisant l idéal japonais se concentrant plutôt sur les débuts suggérant ce qui va arriver aussi bien que les fins récapitulant ce qui s est passé. C est ainsi que l imagination se libère et surmonte les faits en tant que tels jusqüà un point où elle touche les limites de la capacité du lecteur.