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Thèse de Master de l'année 2012 dans le domaine Sociologie - Culture, Technique, Nations, note: 18/20, Université Panthéon-Assas, Paris II (Institut français de presse), cours: Séminaire : « Evolution des publics et de la propagande », langue: français, résumé: Les mouvements contreculturels, la cyberculture et la révolution de l'ordinateur personnel à partir des années 1970 sont des périodes pleines de changements, de paradoxes et d'imaginaires. Non seulement l'identité et les apprentissages personnels, mais aussi le rapport à la créativité et aux imaginaires utopiques du devenir de la société sont bouleversés, au moment où le cyberespace devient accessible ; d'abord pour les pionniers de la cyberculture, et ensuite pour le grand public. Ce travail pose la question suivante : comment est-ce que l'invention de l'ordinateur personnel par les premiers informaticiens, son emploi, et l'émergence de la cyberculture, ont modifié les pratiques individuelles d'autodidaxie et de créativité ; et pourquoi est-ce que cela a éveillé la montée d'utopies technologiques, pendant les années 1980-1990 ? L'exploration de l'émergence de la cyberculture autour de l'ordinateur professionnel commence avec une approche centrée sur l'individu : « Apprendre l'outil : l'individu et ses pratiques dans la cyberculture émergente ». L'intérêt de cette partie est de présenter le terrain des pratiques individuelles dans la cyberculture. Dans une deuxième partie, on dépasse l'échelle des pratiques individuelles et on s'intéresse à la cyberculture : « Gouverner les médiations : les terrains de la 'cybersocial reality' ». L'objectif de cette partie n'est pas seulement de raconter l'histoire de la cyberculture du point de vue des pionniers et de l'ordinateur personnel, mais aussi de savoir en quoi la pénétration technologique et le cyberespace bouleversent les relations sociales dans la réalité. Avec une troisième partie - « Comprendre les usages : de l'imagination aux utopies technologiques » - on abandonne même les terrains de la réalité dans l'histoire de la cyberculture et les tensions sociotechniques autour d'elle. Partant d'une exploration logique des concepts traités, on essaie de man?uvrer dans les sphères utopiques en dehors de la cyberculture, où les frontières entre le temps et l'espace sont bouleversées et ouvrent la voie pour les imaginaires.
Auteur
Simone Ines Lackerbauer Geboren 1985, promoviert derzeit in Soziologie. Studierte zuvor Kommunikationswissenschaften in Passau, Paris und Stanford, Literarisches Übersetzen in München. Arbeitete für Medienkonzerne als Online-Produktmanager, nun freiberuflich im Bereich Creative Services Consulting und als Autorin. Sie beschäftigt sich mit technologischen Utopien, Hacken, deviantem Verhalten, sowie dem Wechselspiel zwischen Science Fiction und Realität seit Beginn der digitalen Revolution.
Texte du rabat
Thèse de Master de l'année 2012 dans le domaine Sociologie - Culture, Technique, Nations, note: 18/20, Université Panthéon-Assas, Paris II (Institut français de presse), cours: Séminaire : « Evolution des publics et de la propagande », langue: français, résumé: Les mouvements contreculturels, la cyberculture et la révolution de l'ordinateur personnel à partir des années 1970 sont des périodes pleines de changements, de paradoxes et d'imaginaires. Non seulement l'identité et les apprentissages personnels, mais aussi le rapport à la créativité et aux imaginaires utopiques du devenir de la société sont bouleversés, au moment où le cyberespace devient accessible ; d'abord pour les pionniers de la cyberculture, et ensuite pour le grand public. Ce travail pose la question suivante : comment est-ce que l'invention de l'ordinateur personnel par les premiers informaticiens, son emploi, et l'émergence de la cyberculture, ont modifié les pratiques individuelles d'autodidaxie et de créativité ; et pourquoi est-ce que cela a éveillé la montée d'utopies technologiques, pendant les années 1980-1990 ? L'exploration de l'émergence de la cyberculture autour de l'ordinateur professionnel commence avec une approche centrée sur l'individu : « Apprendre l'outil : l'individu et ses pratiques dans la cyberculture émergente ». L'intérêt de cette partie est de présenter le terrain des pratiques individuelles dans la cyberculture. Dans une deuxième partie, on dépasse l'échelle des pratiques individuelles et on s'intéresse à la cyberculture : « Gouverner les médiations : les terrains de la "cybersocial reality" ». L'objectif de cette partie n'est pas seulement de raconter l'histoire de la cyberculture du point de vue des pionniers et de l'ordinateur personnel, mais aussi de savoir en quoi la pénétration technologique et le cyberespace bouleversent les relations sociales dans la réalité. Avec une troisième partie - « Comprendre les usages : de l'imagination aux utopies technologiques » - on abandonne même les terrains de la réalité dans l'histoire de la cyberculture et les tensions sociotechniques autour d'elle. Partant d'une exploration logique des concepts traités, on essaie de manoeuvrer dans les sphères utopiques en dehors de la cyberculture, où les frontières entre le temps et l'espace sont bouleversées et ouvrent la voie pour les imaginaires.