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La vie de la licorne pourrait s'inscrire dans la formule « il était une fois la lumière ». Quoi que nous fassions, que nous soyons dans l'attente ou le départ, il y a tellement d'instants où s'écoulent nos larmes, en longs sanglots bleus, quel que soit notre certitude , la licorne est là avec ses attentions, sa douceur. J'ai attendu et durant ma traversée, quand tu n'es pas là ô licorne, tu es là par l'apprentissage du « saut du fil », c'est-à-dire parvenir à franchir les murs de l'angoisse, mais aussi du désir par excellence et je sais qu'avant demain tu me redonneras la force et la confiance dont tout être humain a besoin, oui nous faisons partie de ta vie. Et sans le savoir, chaque jour nous avons besoin de ta vie ; licorne, amie des hommes. Ta vie, c'est effectivement de nous éclairer, tu es notre lumière et même la nuit dessine tes yeux. Au nom de l'amour, ta vie se confond dans la douceur et la perfection. Pour sa vie, pour elle, j'ai chanté la chanson orientale, et le secret c'est que durant ses nuits de galop, le philosophe pour une fois pose un nom sur son existence. Le nom qui lui est donné n'est pas connu, mais signifie vie. Cette vie peut-être une vie contemplative : c'est-à-dire une vie coupée du monde et vouée à la prière et à la méditation. Ou une simple vie, peut-être loin des pensées et des réflexions métaphysiques. Ou encore celle des artistes qui sans le savoir, la frôlent, elle est sans doute comparable aux muses, qui les rapprochent de la vérité. On la trouve souvent aux pieds de l'arbre de vie, lieu sacré qui symbolise les origines de la vie de la nature. La vie de la licorne, c'est l'éternité.
Sandrine Zimbris, Docteur Ès Lettres a connu depuis ses plus jeunes études une passion, une admiration et un réconfort ardents envers la poésie. Ce fut à l'âge de sept ans qu'elle découvrit le vaste univers poétique, un jour de pluie où l'eau glissant sur les carreaux l'invitait à partager un moment en suspens, hors du temps, proche du rêve et de l'évasion ; là : offerts. Ainsi, elle écrivit son premier poème « Madame la pluie ». Puis, le collège et le lycée firent d'elle, en toute simplicité : une 'littéraire' comme on dit. Ce fut alors, les premiers cahiers intimes de poésie..., bien sûr égarés. Il lui faudra attendre les années universitaires pour passer de l'écriture virtuelle à l'édition : objectif central de tout écrivain. Ainsi en 1996, avec ses camarades de Faculté, elle participa à une anthologie. Moments de créations dans la joie, où chacun livrait à l'autre ses écritures, et grâce à l'énergie de Stéphane Laurent, une publication vint au jour : « En passant par l'océan ». L'ouvrage fut présenté au salon du livre. D'autres expériences littéraires, l'affirmèrent dans son statut d'auteur : quelques publications journalistiques, ainsi que des expositions de certains de ses textes au Pavillon du Palais du Verdurier à Limoges depuis l'année 2012. Durant son cursus universitaire, sa passion s'affina et après avoir enseigné au collège et au lycée, elle entreprit le travail d'une thèse de Doctorat. Aboutissement de tout un parcours de vie, son travail se devait d'étudier la poésie. Ainsi, le thème du travail tomba sous le sens et ce fut dans la joie et l'épanouissement qu'il s'accomplit : « La poésie et l'intimité ou l'identité et l'être au monde ».
Auteur
Sandrine Adso, Docteur Ès Lettres, depuis le treize décembre 2010 connaît depuis ses plus jeunes études une passion, une admiration et un réconfort ardents envers la poésie. Dès l'enfance, son environnement l'inspira et elle écrivit son premier poème à l'âge de sept ans : "Madame la pluie."
Le collège et le lycée firent d'elle : une "littéraire" comme on dit. Ce furent alors, les premiers cahiers intimes de poésie..., bien sûr égarés.
Il lui faudra attendre les années universitaires pour passer de l'écriture virtuelle à l'édition. La poésie est omniprésente dans sa vie, et sa thèse en est l'affirmation : "La Poésie et l'Intimité ou l'Identité et l'Être au monde." Puis le cours de sa vie la rapprocha inexorablement de son plaisir d'écrire pour un public ouvert, et émotif : le but étant de faire naître des moments forts qui donnent à la vie son impact, d'élargir le spectre de l'espoir, d'aller toujours plus loin sur les sentiers lumineux.
Une écriture qui vient quelquefois depuis de terribles douleurs, mais qui s'alchimise par les mystères de la création. Et cette création a choisi de transcrire le panel intime en jardin de coquelicots fleurissant à toute saison.