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Véritable testament poétique, "Poèmes de Fresnes" rassemble les ultimes écrits de Robert Brasillach, rédigés dans sa cellule de la prison de Fresnes alors qu'il attendait son exécution pour faits de collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale. Écrit dans des conditions extrêmes, avec du papier arraché et un stylo caché, ce recueil nous plonge dans l'âme tourmentée d'un homme confronté à l'imminence de sa propre mort. Entre angoisse métaphysique et méditations sur son destin, Brasillach livre des poèmes d'une intensité rare, où s'expriment tour à tour la révolte, la résignation et une forme de sérénité mystique. De "Vienne la nuit" à "Chant pour André Chénier", en passant par les poignants "Psaumes", c'est toute la condition humaine qui se déploie sous la plume de Brasillach. Une plume qui, malgré l'enfermement et la perspective de la mort, trouve encore la force de s'élever vers la beauté et la spiritualité. Au-delà des controverses politiques qui entourent la figure de Brasillach, "Poèmes de Fresnes" s'impose comme le testament littéraire d'un écrivain qui, jusqu'au bout, aura cru en la puissance salvatrice de la poésie. Un document unique, bouleversant, qui éclaire d'un jour nouveau l'un des chapitres les plus sombres de notre histoire. Biographie de l'auteur : Robert Brasillach (1909-1945) est une figure controversée de la littérature française du XXe siècle. Romancier, essayiste et critique, il est surtout connu pour son engagement fasciste et collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale. Normalien brillant, il se fait d'abord connaître dans les années 1930 par ses romans (comme "Le Voleur d'étincelles" ou "Les Sept Couleurs") et ses écrits sur le cinéma. Mais c'est son activité de journaliste politique, notamment au sein de l'hebdomadaire "Je suis partout", qui scelle son destin. Partisan d'une collaboration active avec l'Allemagne nazie, il multiplie les articles antisémites et pro-hitlériens pendant l'Occupation. Arrêté à la Libération, il est condamné à mort en janvier 1945 malgré une pétition de nombreux intellectuels en sa faveur. C'est dans sa cellule de Fresnes qu'il écrit ses derniers textes, dont les poèmes rassemblés dans "Poèmes de Fresnes", testament littéraire et spirituel d'un homme qui, jusqu'au bout, aura suscité les passions les plus extrêmes. Une oeuvre ultime qui révèle un autre visage de cet écrivain maudit.
Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan et mort le 6 février 1945 au fort de Montrouge, à Arcueil, est un homme de lettres et journaliste français. Outre ses activités littéraires, il est surtout connu pour son engagement politique à l'extrême droite : formé à l'Action française, il évolue vers le fascisme dans les années 1930 (tout en continuant d'écrire dans L'Action française). Sous l'Occupation, il devient rédacteur en chef du journal collaborationniste et antisémite Je suis partout. Par la suite, durant l'épuration, il est jugé pour « intelligence avec l'ennemi », condamné et fusillé.
Auteur
Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan et mort le 6 février 1945 au fort de Montrouge, à Arcueil, est un homme de lettres et journaliste français.
Outre ses activités littéraires, il est surtout connu pour son engagement politique à l'extrême droite : formé à l'Action française, il évolue vers le fascisme dans les années 1930 (tout en continuant d'écrire dans L'Action française). Sous l'Occupation, il devient rédacteur en chef du journal collaborationniste et antisémite Je suis partout. Par la suite, durant l'épuration, il est jugé pour « intelligence avec l'ennemi », condamné et fusillé.
Texte du rabat
En 1944, Robert Brasillach, arrêté et emprisonné à Fresnes, est condamné à mort pour ses écrits dans Je suis partout. Ne ce faisant aucune illusion sur le résultat des recours déposés par son avocat ou de la demande en grâce signée par les plus grands écrivains français et adressée au général De Gaulle, il attendait son exécution dans sa cellule. Les Poèmes de Fresnes ont été écrits dans cette prison alors que l auteur n avait ni stylo ni papier. Il avait réussi à se procurer une plume qu il cachait dans une pipe et du papier qu il arrachait d un carnet. C est par son avocat que ces poèmes sont sortis de Fresnes.