20%
8.90
CHF7.10
Download est disponible immédiatement
La Vie de Sainte Marie-Madeleine, ouvrage connu des abbés Saunière et Boudet, est attribuée à Raban Maur, l'un des maîtres éminents de la renaissance carolingienne. Il s'agit d'un texte hagiographique consacré au personnage de Marie-Madeleine, de sa soeur, et de leurs compagnons de route, acteurs majeurs de la première vague de christianisation de la Gaule méridionale (Provence actuelle) où ils partirent en mission peu de temps après la Résurrection du Christ. La tradition rapporte que Marie-Madeleine, Marthe, Lazare et leurs compagnons, contraints à l'exil en raison des persécutions des juifs, auraient embarqué sur un bateau de fortune avec un groupe de chrétiens hissant les voiles pour la Gaule. Marthe évangélisera dans la région d'Avignon; Lazare à Marseille, et Marie-Madeleine trouvera refuge dans la grotte de la Sainte-Baume, pour y finir ses jours dans la prière et la pénitence (30 ans après selon la tradition). Pourtant, une légende locale tenace prétend qu'elle se retira plutot, au soir de sa vie, dans la Haute Vallée de l'Aude, à Rennes-les-Bains, à 300 km de là, tandis que Marthe choisit Tarascon (ville de naissance du traducteur de cet ouvrage), sur les bords du Rhône. La Vie de Sainte Marie-Madeleine est un ouvrage rare, destiné à tous ceux qui tentent de décrypter l'affaire de Rennes-de-Château en considérant avec sérieux les sources du Christianisme en Gaule romaine et de redécouvrir le rôle d'apôtre qu'eût Marie-Madeleine dans la France méridionale (Occitanie et Provence actuelles) comme autant de ramifications plausibles menant sur la piste d'un trésor 'immatériel'.
Raban Maur (780-856) est un moine bénédictin et théologien germanique. Formé à l'abbaye bénédictine de Fulda dont il devient le directeur monastique (803), abbé (822) puis prêtre (844), il termine sa carrière ecclésiastique comme archevêque de Mayence (847). Son oeuvre est considérable : compilations exégétiques, somme encyclopédique, traités doctrinaux, manuels grammaticaux, sermons, lettres, poèmes, martyrologie...) Il contribua non seulement à l'enrichissement de la culture cléricale et à la transmission du savoir hérité de l'Antiquité et déjà relayé par Isidore de Séville, mais aussi au développement de la Renaissance carolingienne.
Auteur
Raban Maur:Raban Maur (780-856) est un moine bénédictin et théologien germanique. Formé à l'abbaye bénédictine de Fulda dont il devient le directeur monastique (803), abbé (822) puis prêtre (844), il termine sa carrière ecclésiastique comme archevêque de Mayence (847). Son oeuvre est considérable : compilations exégétiques, somme encyclopédique, traités doctrinaux, manuels grammaticaux, sermons, lettres, poèmes, martyrologie...) Il contribua non seulement à l'enrichissement de la culture cléricale et à la transmission du savoir hérité de l'Antiquité et déjà relayé par Isidore de Séville, mais aussi au développement de la Renaissance carolingienne.Etienne-Michel Faillon:Étienne-Michel Faillon, né le 29 décembre 1799 à Tarascon et mort le 25 octobre 1870 à Paris, est un historien, un prêtre sulpicien et un professeur français. Il est connu pour ses biographies originales de Jeanne Mance, Jeanne Le Ber, Marguerite Bourgeoys et Marie-Marguerite d'Youville.Après s'être naturellement intéressé, aux alentours de 1830, à Sainte Marthe qui laissa de nombreuses traces à Tarascon, sa ville de naissance, Faillon, publia en 1935 l'ouvrage "Monuments de l'église de Sainte-Marthe à Tarascon, avec un essai sur l'apostolat de sainte Marthe et des autres saints tutélaires de Provence". Il poursuivit cette entreprise, au delà de la seule figure de Marthe, par celle de sa soeur Madeleine. Plus de dix années passent avant qu'il ne publie en 1848 (ouvrage augmenté et complété en 1865) son oeuvre majeure : "Monuments inédits sur l'apostolat de sainte Marie-Madeleine en Provence et sur les autres apôtres de cette contrée, saint Lazare, saint Maximin, sainte Marthe et les saintes Maries Jacobé et Salomé", Paris, Migne, 1848, 2 vol.). En 1870, alors que Paris est assiégée, il est à son chevet de mourant, répétant la phrase « ils ne nous ôteront pas Jésus-Christ ». Décédé le 25 octobre, son oeuvre aura été une véritable littérature d'édification, célébrée au Canada. Il travaillait les dernières année de sa vie à mettre en lumière les traces de Marie-Madeleine à travers les histoires locales provençales et occitanes, dont celle de Rennes-les-Bains.
Texte du rabat
La Vie de Sainte Marie-Madeleine, ouvrage connu des abbés Saunière et Boudet, est attribuée à Raban Maur, l'un des maîtres éminents de la renaissance carolingienne. Il s'agit d'un texte hagiographique consacré au personnage de Marie-Madeleine, de sa soeur, et de leurs compagnons de route, acteurs majeurs de la première vague de christianisation de la Gaule méridionale (Provence actuelle) où ils partirent en mission peu de temps après la Résurrection du Christ.
La tradition rapporte que Marie-Madeleine, Marthe, Lazare et leurs compagnons, contraints à l'exil en raison des persécutions des juifs, auraient embarqué sur un bateau de fortune avec un groupe de chrétiens hissant les voiles pour la Gaule. Marthe évangélisera dans la région d'Avignon; Lazare à Marseille, et Marie-Madeleine trouvera refuge dans la grotte de la Sainte-Baume, pour y finir ses jours dans la prière et la pénitence (30 ans après selon la tradition). Pourtant, une légende locale tenace prétend qu'elle se retira plutot, au soir de sa vie, dans la Haute Vallée de l'Aude, à Rennes-les-Bains, à 300 km de là, tandis que Marthe choisit Tarascon (ville de naissance du traducteur de cet ouvrage), sur les bords du Rhône.
La Vie de Sainte Marie-Madeleine est un ouvrage rare, destiné à tous ceux qui tentent de décrypter l'affaire de Rennes-de-Château en considérant avec sérieux les sources du Christianisme en Gaule romaine et de redécouvrir le rôle d'apôtre qu'eût Marie-Madeleine dans la France méridionale (Occitanie et Provence actuelles) comme autant de ramifications plausibles menant sur la piste d'un trésor 'immatériel'.