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Huit degrés. Tel est l'écart angulaire observé entre les coordonnées astrales référencées sur les premiers horoscopes de l'Histoire et le point vernal. Ce dernier devait pourtant servir à déterminer le point de départ du zodiaque depuis les origines de l'astrologie selon les défenseurs de l'horoscopie saisonnière. Or, jamais le moindre horoscope ne fut calculé à partir du point vernal jusqu'à la décennie 830, alors que les astrologues alexandrins étaient censés s'appuyer, selon la légende, sur les travaux d'Hipparque ou de Ptolémée ! Aussi, dans la mesure où les règles de l'astrologie furent établies à partir du référentiel des étoiles fixes, l'idée même qu'elles puissent s'appliquer aux thèmes calculés sur la base du zodiaque saisonnier est irraisonnée... Après avoir étudié les différents horoscopes antiques qui nous sont parvenus, de Babylone à Alexandrie en passant par Antioche, l'étude nous mènera dans une région comprise entre l'Iran et l'Afghanistan, plus connue sous le nom de Khorassan. Ce territoire, de tradition zoroastrienne et dont l'élite locale syncrétisa savamment ses éléments cultuels afin de les faire cohabiter avec la pratique de l'Islam à laquelle ses membres allaient se convertir, était en effet le véritable berceau de l'horoscopie saisonnière. Ce fut donc à la faveur de l'affaiblissement scientifique du monde judéo-chrétien que les musulmans khorassaniens imposèrent au IXème siècle leur vision hérétique de l'astrologie sans que les Occidentaux ne manifestent la moindre résistance, en témoigne même l'abandon par l'immense majorité des kabbalistes de la sidéralité originelle du zodiaque hébraïque, notamment dans la péninsule ibérique. Vers l'Orient, le contexte ne se prêtait pas à la conversion saisonnologique puisque les astrologues de l'Inde, seuls véritables héritiers de l'astrologie gréco-romaine d'essence sidérale, manifestèrent une résistance énergique face à la "tropicalisation" de l'horoscopie et développèrent, par effet de frontière, des techniques endémiques originales.
Géopoliticien de formation, les recherches de Patrice Bouriche s'intéressent aussi bien à l'histoire de l'astrologie (de la Préhistoire à nos jours) qu'à la véracité de ses techniques. Défenseur du vrai zodiaque (sidéral par définition et naturellement en adéquation avec la pratique astrologique des origines), son objectif est de sensibiliser les citoyens sur les questions relatives à l'imposture des faux signes astrologiques (en réalité saisonniers) diffusés en Occident.
Auteur
Patrice Bouriche:Géopoliticien de formation, les recherches de Patrice Bouriche s'intéressent aussi bien à l'histoire de l'astrologie (de la Préhistoire à nos jours) qu'à la véracité de ses techniques. Défenseur du vrai zodiaque (sidéral par définition et naturellement en adéquation avec la pratique astrologique des origines), son objectif est de sensibiliser les citoyens sur les questions relatives à l'imposture des faux signes astrologiques (en réalité saisonniers) diffusés en Occident.
Texte du rabat
Huit degrés. Tel est l'écart angulaire observé entre les coordonnées astrales référencées sur les premiers horoscopes de l'Histoire et le point vernal. Ce dernier devait pourtant servir à déterminer le point de départ du zodiaque depuis les origines de l'astrologie selon les défenseurs de l'horoscopie saisonnière. Or, jamais le moindre horoscope ne fut calculé à partir du point vernal jusqu'à la décennie 830, alors que les astrologues alexandrins étaient censés s'appuyer, selon la légende, sur les travaux d'Hipparque ou de Ptolémée ! Aussi, dans la mesure où les règles de l'astrologie furent établies à partir du référentiel des étoiles fixes, l'idée même qu'elles puissent s'appliquer aux thèmes calculés sur la base du zodiaque saisonnier est irraisonnée...
Après avoir étudié les différents horoscopes antiques qui nous sont parvenus, de Babylone à Alexandrie en passant par Antioche, l'étude nous mènera dans une région comprise entre l'Iran et l'Afghanistan, plus connue sous le nom de Khorassan. Ce territoire, de tradition zoroastrienne et dont l'élite locale syncrétisa savamment ses éléments cultuels afin de les faire cohabiter avec la pratique de l'Islam à laquelle ses membres allaient se convertir, était en effet le véritable berceau de l'horoscopie saisonnière.
Ce fut donc à la faveur de l'affaiblissement scientifique du monde judéo-chrétien que les musulmans khorassaniens imposèrent au IXème siècle leur vision hérétique de l'astrologie sans que les Occidentaux ne manifestent la moindre résistance, en témoigne même l'abandon par l'immense majorité des kabbalistes de la sidéralité originelle du zodiaque hébraïque, notamment dans la péninsule ibérique. Vers l'Orient, le contexte ne se prêtait pas à la conversion saisonnologique puisque les astrologues de l'Inde, seuls véritables héritiers de l'astrologie gréco-romaine d'essence sidérale, manifestèrent une résistance énergique face à la "tropicalisation" de l'horoscopie et développèrent, par effet de frontière, des techniques endémiques originales.