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Mémoire de Maîtrise de l'année 2016 dans le domaine Droit - Droit public / Autres, Universität Hassan II. Casablanca (Fsjes de Ain chock Caasablanca), langue: français, résumé: Parler de «New Public Management» comme on le fait aujourd'hui au lieu de nouveau management public, c'est indiquer une bifurcation par rapport au management public stricto sensu dont, avec Bartoli, on rappellera la définition: «l'ensemble des processus de finalisation, d'organisation, d'animation et de contrôle des organisations publiques visant à développer leurs performances générales et à piloter leur évolution dans le respect de leur vocation». Et pourtant, avec le management public, il s'agissait déjà, depuis la thématique du PPBS (Planning Programming Budgeting System) - la RCB en français (Rationalisation des Choix Budgétaires) d'acter la prise en compte des catégories managériales dans le fonctionnement des administrations publiques en remplacement de la tradition administrative» déclassée sur la base de l'argument péjoratif de la bureaucratie. Qu'il s'agisse du «normal» ou du «new», le management public poursuit un objectif d'efficacité. Il marque l'entrée des catégories d'une régulation organisationnelle dans les administrations publiques, régulation définie comme «un processus par lequel les actions anti- organisationnelles sont contrées par des forces antagonistes assurant le maintien du système ou de l'organisation». Ces forces antagonistes actent l'existence des tensions qui opèrent entre la dimension institutionnelle de l'administration (sa vocation à remplir des missions indiscutables et permanentes de service public) et une dimension managériale conduisant à questionner le fonctionnement des services publics au nom des enjeux de flexibilité et des conditions de travail. Cette discussion est marquée par l'introduction de logiques de compétitivité dans les services administratifs du fait de systèmes d'évaluation et d'incitation applicables aux administrations publiques comme à leurs fonctionnaires. L'autonomie alors accordée aux services publics tend à faire passer le rôle managérial des agents publics devant les objectifs politiques du fonctionnement des services administratifs par référence à une stratégie qui doit alors être formulée explicitement.
Résumé
Mémoire de Maîtrise de l'année 2016 dans le domaine Droit - Droit public / Autres, Universität Hassan II. Casablanca (Fsjes de Ain chock Caasablanca), langue: Français, résumé: Parler de «New Public Management» comme on le fait aujourd'hui au lieu de nouveau management public, c'est indiquer une bifurcation par rapport au management public stricto sensu dont, avec Bartoli, on rappellera la définition: «l'ensemble des processus de finalisation, d'organisation, d'animation et de contrôle des organisations publiques visant à développer leurs performances générales et à piloter leur évolution dans le respect de leur vocation». Et pourtant, avec le management public, il s'agissait déjà, depuis la thématique du PPBS (Planning Programming Budgeting System) la RCB en français (Rationalisation des Choix Budgétaires) d'acter la prise en compte des catégories managériales dans le fonctionnement des administrations publiques en remplacement de la tradition administrative» déclassée sur la base de l'argument péjoratif de la bureaucratie.Qu'il s'agisse du «normal» ou du «new», le management public poursuit un objectif d'efficacité. Il marque l'entrée des catégories d'une régulation organisationnelle dans les administrations publiques, régulation définie comme «un processus par lequel les actions anti- organisationnelles sont contrées par des forces antagonistes assurant le maintien du système ou de l'organisation». Ces forces antagonistes actent l'existence des tensions qui opèrent entre la dimension institutionnelle de l'administration (sa vocation à remplir des missions indiscutables et permanentes de service public) et une dimension managériale conduisant à questionner le fonctionnement des services publics au nom des enjeux de flexibilité et des conditions de travail.Cette discussion est marquée par l'introduction de logiques de compétitivité dans les services administratifs du fait de systèmes d'évaluation et d'incitation applicables aux administrations publiques comme à leurs fonctionnaires. L'autonomie alors accordée aux services publics tend à faire passer le rôle managérial des agents publics devant les objectifs politiques du fonctionnement des services administratifs par référence à une stratégie qui doit alors être formulée explicitement.