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J'ai été très tôt confrontée à la réalité de mon univers. La quête de pouvoir, la magie, le sang. Mais jusqu'à aujourd'hui, rien ne m'échappait, je contrôlais tout : mon Royaume, mes peurs, mes instincts, et ça, jusqu'à mes retrouvailles avec cet humain, qui m'a fait dérailler. Je n'ai pas pu empêcher tout ce qu'il s'est produit ensuite. Ce que je ne savais pas, c'est que mon existence même est le coeur de toutes ces tragédies.
Manuella Dubois, de son nom d'auteur est une jeune écrivaine bordelaise de 19 ans.
J'ai été très tôt confrontée à la réalité de mon univers. La quête de pouvoir, la magie, le sang. Mais jusqu'à aujourd'hui, rien ne m'échappait, je contrôlais tout : mon Royaume, mes peurs, mes instincts, et ça, jusqu'à mes retrouvailles avec cet humain, qui m'a fait dérailler. Je n'ai pas pu empêcher tout ce qu'il s'est produit ensuite. Ce que je ne savais pas, c'est que mon existence même est le coeur de toutes ces tragédies.
Manuella Dubois, de son nom d'auteur est une jeune écrivaine bordelaise de 19 ans.
Auteur
Manuella Dubois, de son nom d'auteur est une jeune écrivaine bordelaise de 19 ans.
Échantillon de lecture
CHAPITRE I
Jour 1
Kara
*D*es bijoux, des robes, des tissus de milles couleurs, de la soie, du satin, des pierres précieuses, tous ces objets ornent ma chambre. Ils sont tous plus scintillants les uns que les autres, mais aucun ne m'éblouit, aucun ne me passionne. Les ornements de cette pièce sont fades. C'est ce qui me dit bonjour tous les matins. Cette chambre est bien trop grande pour ma personne, m'y tenir debout suffit à me rendre mal à l'aise. Je n'ai toujours pas coutume de cette manière de vivre, même après des décennies.
On toque à ma porte alors que je suis en train de me vêtir.
Céleste, ma préceptrice, et amie, entre pour me délivrer un message. Son expression est étrangère à celle d'ordinaire. Elle évite mon regard.
Depuis longtemps, je lui ai donné l'autorisation de m'appeler par mon prénom.
Elle chuchote.
Évidemment vu que je couvre mes traces. J'utilise des armes de la garde royale pour éviter que l'on remonte jusqu'à moi à cause de mon empreinte magique et bizarrement, lorsque je crée une arme combinée à un élément, je ne laisse aucune empreinte magique.
Le sarcasme, supprimer mes émotions, c'est ce que je feinte de jour en jour, alors que ce n'est pas moi. Enfin si, c'est moi, cela fait partie de moi de jouer ainsi entre plusieurs rôles. Je navigue entre une personnalité sociale ironique et insensible et une réalité solitaire, une énigme qui demande d'être élucidée.
Je boutonne ma chemise de coton gris métallisé en feignant d'ignorer ses propos par arrogance alors qu'en réalité, je contiens un haut-de-coeur qui ne demande qu'à s'étaler sur ma coiffeuse. J'oublie à chaque fois leur visage, je ne tiens pas à me rappeler de leur prénom, c'est trop douloureux. Même s'ils étaient des dangers pour la quiétude de notre Royaume, ils n'en restaient pas moins des êtres vivants, c'est pour ça que je me protège pour ne pas sombrer dans l'autodestruction, je les oublie, tout simplement, lâchement.
En voyant que je ne compte pas dénouer le noeud que la discussion a formé, Céleste change de sujet de conversation, pas très brillamment, mais efficacement.
Avez-vous besoin de moi aujourd'hui Princesse ?
Non, pas vraiment, j'ai une balade à faire.
Voulez-vous être escortée ?
Pour la millième fois depuis cent quatre-vingts ans Céleste, non, lui dis-je avec un sourire.
Alors je vais aller me promener aussi.
Très bien, tu feras attention à toi, je peux t'accompagner si tu veux.
J'ai prévu de mener mon enquête sur ce fameux sérum dont a parlé Annister dans sa lettre, mais je ne suis pas capable de faire passer mes priorités avant celles des autres.
-Merci Céleste.
Elle resserre les lacets dans mon dos, me donnant l'impression que tous mes organes se rétractent un à un.