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Thèse de Master de l'année 2007 dans le domaine Histoire de l'Europe - Époque guerres mondiales, note: 17/20, Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule Aachen (Université de Reims et RTWH Aachen), cours: Civilisation allemande, langue: français, résumé: Après quatre ans d'une guerre qui a profondément bouleversé l'Europe, chaque pays est amené à faire le bilan. Avec 1,4 millions de victimes, la France compte proportionnellement le bilan humain le plus lourd. Un peu partout l'on se met à ériger des monuments aux morts et des stèles. Le Poilu devient le symbole de la victoire, le défenseur des valeurs, le héros de la nation. La guerre a détruit tellement de choses que tout est à reconstruire. On parle de Der des Der, on rêve d'un monde de paix. Pourtant, le deuil est omniprésent. Les différentes médailles comme la Croix de Guerre ou la Légion d'Honneur viennent témoigner aux soldats de la reconnaissance de la patrie mais contribuent à jeter un voile doré sur les atrocités du conflit. En trônant sur les monuments, le Poilu allait rester pour longtemps la seule représentation d'une guerre engloutissant par là même une catégorie bien précise de soldats. Ces soldats oubliés à qui l'on n'a pas donné le nom de Poilus, ce sont les prisonniers de guerre. « Ton livre montre que, même en esclavage, les hommes qui ont du c?ur savent imposer le respect et peuvent encore servir leur pays. » Cette phrase du député César Campinchi est tirée de la préface du livre de Roger Pelletier. Elle condense des concepts qui nous poussent à nous poser la question suivante : est-ce que la captivité des prisonniers français en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale a été l'expérience d'une humiliation ou le début d'une réconciliation ? La captivité, confrontation entre deux pays, pose également la question de l'image de l'Allemand et de l'évolution de cette dernière chez les prisonniers.
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Thèse de Master de l'année 2007 dans le domaine Histoire de l'Europe - Époque guerres mondiales, note: 17/20, Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule Aachen (Université de Reims et RTWH Aachen), cours: Civilisation allemande, langue: français, résumé: Après quatre ans d'une guerre qui a profondément bouleversé l'Europe, chaque pays est amené à faire le bilan. Avec 1,4 millions de victimes, la France compte proportionnellement le bilan humain le plus lourd. Un peu partout l'on se met à ériger des monuments aux morts et des stèles. Le Poilu devient le symbole de la victoire, le défenseur des valeurs, le héros de la nation. La guerre a détruit tellement de choses que tout est à reconstruire. On parle de Der des Der, on rêve d'un monde de paix. Pourtant, le deuil est omniprésent. Les différentes médailles comme la Croix de Guerre ou la Légion d'Honneur viennent témoigner aux soldats de la reconnaissance de la patrie mais contribuent à jeter un voile doré sur les atrocités du conflit. En trônant sur les monuments, le Poilu allait rester pour longtemps la seule représentation d'une guerre engloutissant par là même une catégorie bien précise de soldats. Ces soldats oubliés à qui l'on n'a pas donné le nom de Poilus, ce sont les prisonniers de guerre. « Ton livre montre que, même en esclavage, les hommes qui ont du coeur savent imposer le respect et peuvent encore servir leur pays. » Cette phrase du député César Campinchi est tirée de la préface du livre de Roger Pelletier. Elle condense des concepts qui nous poussent à nous poser la question suivante : est-ce que la captivité des prisonniers français en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale a été l'expérience d'une humiliation ou le début d'une réconciliation ? La captivité, confrontation entre deux pays, pose également la question de l'image de l'Allemand et de l'évolution de cette dernière chez les prisonniers.