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Mémoire (de fin d'études) de l'année 2017 dans le domaine Lettres - Généralités, note: 16, , cours: Français, langue: français, résumé: La Littérature maghrébine fut destinée en période coloniale à un nombre de lecteurs assez réduits, en l'occurrence le colon et le métropolitain mais aujourd'hui elle est classée comme un genre universellement reconnu. Elle est chargée d'un discours de dénonciation, l'écrivain éprouve le besoin d'écrire suite à une blessure ou à une affection, une émotion qu'elle soit bonne ou mauvaise. L'écrivain affronte donc le monde en mettant en avant une histoire véhiculant une réalité crue voulant bousculer son lecteur. Comme dans chaque littérature, des écrivains ont triomphés, dans cette dernière, et marqués leur époque. Dans le cadre de notre travail de fin d'études pour l'obtention du diplôme de Master de langue française et littératures francophones, notre choix s'est porté sur l'écrivain algérien qui a défrayé la chronique par son itinéraire un peu particulier. C'est de Mohamed Moulssehoul alias Yasmina Khadra qu'il s'agit. Cet écrivain algérien de graphie française, traduit en plusieurs langues a toujours donné une grande importance à la société contemporaine dans toutes ses formes de violence et de conflits. Son écriture, classée comme « l'écriture du conflit » avait pris le dessus sur la quasi-totalité de ses ?uvres. Les romans de Yasmina Khadra, comme, L'Attentat et Qu'attendent les singes, ont été marqués par une importante exposition d'événements violents comme la guerre, le terrorisme et l'extrémisme religieux et idéologique. Dans la bibliographie de l'auteur, nous optons pour le roman La Dernière nuit du Rais comme corpus d'analyse, publié aux éditions Julliard, en 2015 à Paris. L'écrivain algérien parlant à la première personne s'est mis dans la peau de Mouammar Kadhafi. L'auteur raconte les derniers moments à vivre d'un tyran, ayant gouverné la Lybie plus de 41 ans, pour qu'à la fin : ce dernier finit son règne caché dans une veille école à Syrte, qui est sa ville natale. Comme toute personne parlant de soi-même, il donne l'impression d'être ordinaire mais au bout de quelques pages plus loin on se rend compte à quel point l'individu est déséquilibré présentant toutes les caractéristiques de la folie. L'auteur livre les informations sur le Colonel au fur et à mesure, dans des situations extrêmes, dans les rêves et l'enfance du « Frère guide ».
Texte du rabat
Mémoire (de fin d'études) de l'année 2017 dans le domaine Lettres - Généralités, note: 16, , cours: Français, langue: Français, résumé: La Littérature maghrébine fut destinée en période coloniale à un nombre de lecteurs assez réduits, en l'occurrence le colon et le métropolitain mais aujourd'hui elle est classée comme un genre universellement reconnu. Elle est chargée d'un discours de dénonciation, l'écrivain éprouve le besoin d'écrire suite à une blessure ou à une affection, une émotion qu'elle soit bonne ou mauvaise. L'écrivain affronte donc le monde en mettant en avant une histoire véhiculant une réalité crue voulant bousculer son lecteur. Comme dans chaque littérature, des écrivains ont triomphés, dans cette dernière, et marqués leur époque. Dans le cadre de notre travail de fin d'études pour l'obtention du diplôme de Master de langue française et littératures francophones, notre choix s'est porté sur l'écrivain algérien qui a défrayé la chronique par son itinéraire un peu particulier. C'est de Mohamed Moulssehoul alias Yasmina Khadra qu'il s'agit. Cet écrivain algérien de graphie française, traduit en plusieurs langues a toujours donné une grande importance à la société contemporaine dans toutes ses formes de violence et de conflits. Son écriture, classée comme « l'écriture du conflit » avait pris le dessus sur la quasi-totalité de ses oeuvres. Les romans de Yasmina Khadra, comme, L'Attentat et Qu'attendent les singes, ont été marqués par une importante exposition d'événements violents comme la guerre, le terrorisme et l'extrémisme religieux et idéologique. Dans la bibliographie de l'auteur, nous optons pour le roman La Dernière nuit du Rais comme corpus d'analyse, publié aux éditions Julliard, en 2015 à Paris. L'écrivain algérien parlant à la première personne s'est mis dans la peau de Mouammar Kadhafi. L'auteur raconte les derniers moments à vivre d'un tyran, ayant gouverné la Lybie plus de 41 ans, pour qu'à la fin : ce dernier finit son règne caché dans une veille école à Syrte, qui est sa ville natale. Comme toute personne parlant de soi-même, il donne l'impression d'être ordinaire mais au bout de quelques pages plus loin on se rend compte à quel point l'individu est déséquilibré présentant toutes les caractéristiques de la folie. L'auteur livre les informations sur le Colonel au fur et à mesure, dans des situations extrêmes, dans les rêves et l'enfance du « Frère guide ».