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Thèse de Doctorat de l'année 2015 dans le domaine Art - Considérations générales, University of Oran (Des langues étrangères), cours: Littérature, langue: Français, résumé: La préoccupation dans ce travail, est de découvrir le combat de Shérazade héroïne de la trilogie, qui se porte volontaire comme celle des 'Mille et Une Nuits' pour libérer cette fois-ci ses s?urs de la tyrannie non de l'homme oriental, mais celle du regard orientaliste de l'homme occidental. L'auteur tente de discerner les procédés par lesquels elle va déconstruire l'iconologie orientaliste sclérosante qui a longtemps emprisonné la femme orientale. Elle tente aussi de démontrer, que pour déconstruire l'iconologie orientaliste sur la femme orientale, Leila Sebbar joue avec les représentations orientalistes qu'elle conteste pourtant en même temps. Quant à la photographie, tout au long de la trilogie, Shérazade est mitraillée par l'objectif. Or il se trouve qu'on l'a trouvé tellement exotique comme les Mauresques des cartes postales de guerre. Ces mêmes photos, paradoxalement grâce à qui Yacine va enfin découvrir l'histoire de son pays : l'Algérie. L'écriture de L'écrivaine franco-algérienne Leila Sebbar porte un intérêt particulier à l'art de la peinture orientaliste et à la photographie coloniale. Son ?uvre confronte les chefs d'?uvres orientalistes du passé et les photographies de guerre, avec deux personnages emblématiques : deux adolescents d'origine maghrébine qui vivent dans une banlieue parisienne. Ces deux protagonistes vont à travers l'art, découvrir leur histoire qu'ils ignorent, tout en prenant leurs distances par rapport au discours orientaliste qu'ils tenteront de démythifier. L'objectif principal du travail de recherche est d'étudier les stratégies scripturales et discursives que Leila Sebbar déploie pour d'un côté, déconstruire la vision portée sur la femme orientale par des orientalistes occidentaux en mal de l'Orient. Et d'un autre côté, reconstituer à partir de cette déconstruction 'l'image authentique' de cette femme galvaudée par le regard masculin.
Résumé
Thèse de Doctorat de l'année 2015 dans le domaine Art - Considérations générales, University of Oran (Des langues étrangères), cours: Littérature, langue: Français, résumé: La préoccupation dans ce travail, est de découvrir le combat de Shérazade héroïne de la trilogie, qui se porte volontaire comme celle des "Mille et Une Nuits" pour libérer cette fois-ci ses surs de la tyrannie non de l'homme oriental, mais celle du regard orientaliste de l'homme occidental. L'auteur tente de discerner les procédés par lesquels elle va déconstruire l'iconologie orientaliste sclérosante qui a longtemps emprisonné la femme orientale. Elle tente aussi de démontrer, que pour déconstruire l'iconologie orientaliste sur la femme orientale, Leila Sebbar joue avec les représentations orientalistes qu'elle conteste pourtant en même temps. Quant à la photographie, tout au long de la trilogie, Shérazade est mitraillée par l'objectif. Or il se trouve qu'on l'a trouvé tellement exotique comme les Mauresques des cartes postales de guerre. Ces mêmes photos, paradoxalement grâce à qui Yacine va enfin découvrir l'histoire de son pays : l'Algérie.L'écriture de L'écrivaine franco-algérienne Leila Sebbar porte un intérêt particulier à l'art de la peinture orientaliste et à la photographie coloniale. Son uvre confronte les chefs d'uvres orientalistes du passé et les photographies de guerre, avec deux personnages emblématiques : deux adolescents d'origine maghrébine qui vivent dans une banlieue parisienne. Ces deux protagonistes vont à travers l'art, découvrir leur histoire qu'ils ignorent, tout en prenant leurs distances par rapport au discours orientaliste qu'ils tenteront de démythifier. L'objectif principal du travail de recherche est d'étudier les stratégies scripturales et discursives que Leila Sebbar déploie pour d'un côté, déconstruire la vision portée sur la femme orientale par des orientalistes occidentaux en mal de l'Orient. Et d'un autre côté, reconstituer à partir de cette déconstruction "l'image authentique" de cette femme galvaudée par le regard masculin.