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"Derrière la porte" est un récit de vie sous forme de confidences, un tête à tête avec le lecteur. L'auteure y décrit le choc, le violences des gestes et l'incompréhension. À travers ses mots de l'enfance se dévoilent l'horreur et la peur. Puis la mort s'installe, lente, insidieuse et sournoise. Elle s'agrippe et s'agglutine. Un chemin vers une condamnation à perpétuité. Dans la seconde partie l'auteure évoque le temps que d'aucuns nomment déni. Un temps en suspens, pour oublier le passé, la mise en cage des souvenirs, un processus de survie. "Survivre, c'est comme des soins palliatifs que l'on s'octroie en attendant la mort." Dans ce temps suspendu, chaque jour devient un combat pour survivre. "Un monde lugubre, sinistre et douloureux qui m'apostrophe sans répit. Un monde qui réclame sa rente à coups de hache." Drogue, alcool sont autant de palliatifs aux pensées morbides. "La fosse aux souvenirs" est là, présence obsédante. La troisième partie ouvre la porte d'une renaissance et les repères d'une enfance bafouée volent en éclat. Des vérités explosent en pleine face. L'auteure nous interpelle ainsi sur les conséquence de l'inceste pour l'enfant devenu adulte. Les déséquilibres identitaires et relationnels, les tourments liés à la sexualité, son hypersexualité par exemple. Un cheminement vers la restauration de son identité se dévoile peu à peu. Révélant sans tabou son homosexualité cette quête se poursuit malgré son manque d'estime et son absence de racines. C'est alors que commence son parcours militant contre l'inceste. Durant dix huit mois son engagement la conduit à lutter contre l'aveuglement sur les méfaits de l'inceste, chez les politiques, les acteurs sociaux, les journalistes... Ce combat la conduira au fond du gouffre, ravagée par l'assaut barbare des souvenirs sans cesse ravivés. Elle comprend alors qu'il lui faut du temps pour, à son tour, reconstruire l'édifice dévasté de son histoire. Pour renaître.
Claudia Robert est née en 1971 à Villecresnes (Val de Marne). Elle grandit en région parisienne dans une famille de quatre enfants. Victime d'inceste de quatre à seize ans, elle commence très tôt à écrire ses pensées, ses peurs, ses larmes et ses interrogations qu'elle traduit en poèmes. Sélectionnée au concours Arthur Rimbaud en 1995, elle publie ses premiers poèmes dans le recueil "Fleur de l'âge" aux éditions "La Maison de la Poésie" puis en 1999 aux éditions Hachette, dans "Poètes de l'an 2000 sous la direction de Jacques Charpentreau. À 34 ans, elle sort du déni de l'inceste et entame un combat contre ce fléau. Elle ouvre un groupe de parole dans le Tarn. À travers des témoignages, elle découvre des victimes, des témoins, des rescapées... Personnes abiîées, fracassées, disloquées. Toutes cherchant un sens au non-sens.
Auteur
Claudia Robert est née en 1971 à Villecresnes (Val de Marne). Elle grandit en région parisienne dans une famille de quatre enfants. Victime d'inceste de quatre à seize ans, elle commence très tôt à écrire ses pensées, ses peurs, ses larmes et ses interrogations qu'elle traduit en poèmes. Sélectionnée au concours Arthur Rimbaud en 1995, elle publie ses premiers poèmes dans le recueil "Fleur de l'âge" aux éditions "La Maison de la Poésie" puis en 1999 aux éditions Hachette, dans "Poètes de l'an 2000 sous la direction de Jacques Charpentreau. À 34 ans, elle sort du déni de l'inceste et entame un combat contre ce fléau. Elle ouvre un groupe de parole dans le Tarn. À travers des témoignages, elle découvre des victimes, des témoins, des rescapées... Personnes abiîées, fracassées, disloquées. Toutes cherchant un sens au non-sens.
Texte du rabat
"Derrière la porte" est un récit de vie sous forme de confidences, un tête à tête avec le lecteur. L'auteure y décrit le choc, le violences des gestes et l'incompréhension. À travers ses mots de l'enfance se dévoilent l'horreur et la peur. Puis la mort s'installe, lente, insidieuse et sournoise. Elle s'agrippe et s'agglutine. Un chemin vers une condamnation à perpétuité. Dans la seconde partie l'auteure évoque le temps que d'aucuns nomment déni. Un temps en suspens, pour oublier le passé, la mise en cage des souvenirs, un processus de survie. "Survivre, c'est comme des soins palliatifs que l'on s'octroie en attendant la mort."
Dans ce temps suspendu, chaque jour devient un combat pour survivre. "Un monde lugubre, sinistre et douloureux qui m'apostrophe sans répit. Un monde qui réclame sa rente à coups de hache." Drogue, alcool sont autant de palliatifs aux pensées morbides. "La fosse aux souvenirs" est là, présence obsédante.
La troisième partie ouvre la porte d'une renaissance et les repères d'une enfance bafouée volent en éclat. Des vérités explosent en pleine face. L'auteure nous interpelle ainsi sur les conséquence de l'inceste pour l'enfant devenu adulte. Les déséquilibres identitaires et relationnels, les tourments liés à la sexualité, son hypersexualité par exemple. Un cheminement vers la restauration de son identité se dévoile peu à peu. Révélant sans tabou son homosexualité cette quête se poursuit malgré son manque d'estime et son absence de racines.
C'est alors que commence son parcours militant contre l'inceste. Durant dix huit mois son engagement la conduit à lutter contre l'aveuglement sur les méfaits de l'inceste, chez les politiques, les acteurs sociaux, les journalistes...
Ce combat la conduira au fond du gouffre, ravagée par l'assaut barbare des souvenirs sans cesse ravivés.
Elle comprend alors qu'il lui faut du temps pour, à son tour, reconstruire l'édifice dévasté de son histoire. Pour renaître.