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Travail de Recherche de l'année 2008 dans le domaine Politique - Région: Afrique, note: 1, CHINDJI-KOULEU, langue: français, résumé: Il est 20 heures, ce jeudi du 20 septembre 2001. Grande surprise - La Voix de l'Amérique m'apppelle au téléphone p me proposer de participer à un débat en direct sur la possibilité de traduire un dirigeant africain devant le tribunal - Pourquoi m'avez-vous choisi, et suis-je un juriste ? Il est vrai que j'ai fait du droit, mais je n'en suis pas un praticien. Et puis, qui vous a indiqué mon nom ? - C'est David Foncha en stage ici. Sans autre forme de procès, j'accepte, puisqu'il s'agit seulement de donner mon petit point de vue pour nourrir un débat multiforme.
Faut-il juger les chefs d'Etat africains ? Comment donc ? La réponse est sans équivoque affirmative, car, c'est précisément parce qu'on ne les juge pas, qu'ils se croient tout permis et qu'ils exagèrent. A peine ai-je commencé à répondre à cette embarrassante question que mon téléphone est coupé mystérieusement sans qu'il y ait eu coupure de courant électrique comme à l'accoutumée. Une heure de veine attente et d'effervescence pour retrouver la longueur d'onde de La Voix de l'Amérique pour écouter la suite, à défaut de pouvoir participer. Peine perdue. Je raccroche.
Voilà pourquoi j'écris aujourd'hui ces lignes pour tenter de faire rétrospectivement ce que je n'ai pas pu faire au bout du fil, à savoir répondre posément et librement à la question posée. Je vais donc y répondre le plus simplement possible en trois points - 1) L'état des lieux : pourquoi cette question ? Peut-elle se poser en ce qui concerne les dirigeants européens, par exemple ? 2) Plaidoyer contre. Il faut conserver le statu quo. 3) Plaidoyer pour. Les arguments qui militent en faveur du jugement des chefs d'Etat africains. Conclusion. Est-ce la fin de l'impunité ? Y aura-t-il enfin un peu de considération pour la vie humaine en Afrique noire ? Le Noir deviendra-t-il enfin un être humain ?
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Travail de Recherche de l'année 2008 dans le domaine Politique - Région: Afrique, note: 1, CHINDJI-KOULEU, langue: français, résumé: Il est 20 heures, ce jeudi du 20 septembre 2001. Grande surprise - La Voix de l'Amérique m'apppelle au téléphone p me proposer de participer à un débat en direct sur la possibilité de traduire un dirigeant africain devant le tribunal - Pourquoi m'avez-vous choisi, et suis-je un juriste ? Il est vrai que j'ai fait du droit, mais je n'en suis pas un praticien. Et puis, qui vous a indiqué mon nom ? - C'est David Foncha en stage ici. Sans autre forme de procès, j'accepte, puisqu'il s'agit seulement de donner mon petit point de vue pour nourrir un débat multiforme.
Faut-il juger les chefs d'Etat africains ? Comment donc ? La réponse est sans équivoque affirmative, car, c'est précisément parce qu'on ne les juge pas, qu'ils se croient tout permis et qu'ils exagèrent. A peine ai-je commencé à répondre à cette embarrassante question que mon téléphone est coupé mystérieusement sans qu'il y ait eu coupure de courant électrique comme à l'accoutumée. Une heure de veine attente et d'effervescence pour retrouver la longueur d'onde de La Voix de l'Amérique pour écouter la suite, à défaut de pouvoir participer. Peine perdue. Je raccroche.
Voilà pourquoi j'écris aujourd'hui ces lignes pour tenter de faire rétrospectivement ce que je n'ai pas pu faire au bout du fil, à savoir répondre posément et librement à la question posée. Je vais donc y répondre le plus simplement possible en trois points - 1) L'état des lieux : pourquoi cette question ? Peut-elle se poser en ce qui concerne les dirigeants européens, par exemple ? 2) Plaidoyer contre. Il faut conserver le statu quo. 3) Plaidoyer pour. Les arguments qui militent en faveur du jugement des chefs d'Etat africains. Conclusion. Est-ce la fin de l'impunité ? Y aura-t-il enfin un peu de considération pour la vie humaine en Afrique noire ? Le Noir deviendra-t-il enfin un être humain ?