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Thèse de Master de l'année 2020 dans le domaine Lettres - Littérature moderne, note: 15, Université Jean Monnet à Saint-Etienne, langue: Français, résumé: La lutte pour l'émancipation des femmes est considérée par beaucoup comme vide de sens et exagérée. Ils sont nombreux, femmes et hommes, qui s'accordent pour dire que la femme a déjà sa juste place au sein du couple et de la société. Pourtant, même de nos jours, l'on rencontre des personnes ou groupes de personnes qui continuent de considérer la femme comme un être dépendant entièrement de l'homme. Ces personnes ou groupes de personnes définissent la femme au prisme de ses devoirs et ses obligations dans le mariage et dans la société ; en général, ils ne s'appesantissent pas beaucoup sur ses droits ou son épanouissement. L'objectif de cette analyse est d'attirer l'attention des hommes et des femmes qui rechignent à accorder à la femme sa place de l'autre moitié du genre humain, sur le fait qu'elle mérite d'être considérée comme un être à part entière ; ceci basé sur le fait que la femme, intellectuelle ou non, a besoin au même titre que l'homme de s'épanouir. Dans son ensemble, le roman de Mariama Bâ raconte des situations de femmes qui subissent le mariage ; certes différemment. Cela poussera à se poser une question essentielle: Quelle est cette hypocrisie qui admet l'émancipation de la femme et la combat en même temps ? Cette problématique admet qu'il est reconnu à la femme le droit d'aspirer à l'épanouissement, cependant ce droit est voilé par une certaine hypocrisie générale et généralisée. Afin de répondre à cette problématique, l'étude s'est principalement basée sur l'?uvre de l'écrivaine Sénégalaise Mariama Bâ intitulée Une si longue lettre écrite en 1979. Avec l'aide de ce roman et d'autres ouvrages, la lumière a été faite sur les motivations réelles des hommes dans le roman et de la société surtout, mais aussi de certaines femmes qui militent pour la rétrogradation des femmes, voire pour le rejet de la femme intellectuelle. Les conclusions trouvées font état de ce que l'hypocrisie décriée est la résultante du phallocentrisme de ces hommes qui se battent eux-aussi pour maintenir les femmes sous leur joug, pour ainsi garder leur position de noyau central. Partant de ces conclusions, les femmes sont appelées à se battre davantage pour réclamer leur place au soleil. Elles devront surtout s'atteler à ne plus se laisser définir selon la conception des hommes. Il est d'ailleurs impératif de reconnaître que cet état de chose est un construit culturel et que c'est surtout les mentalités qu'il faudrait changer.
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Thèse de Master de l'année 2020 dans le domaine Lettres - Littérature moderne, note: 15, Université Jean Monnet à Saint-Etienne, langue: Français, résumé: La lutte pour l'émancipation des femmes est considérée par beaucoup comme vide de sens et exagérée. Ils sont nombreux, femmes et hommes, qui s'accordent pour dire que la femme a déjà sa juste place au sein du couple et de la société. Pourtant, même de nos jours, l'on rencontre des personnes ou groupes de personnes qui continuent de considérer la femme comme un être dépendant entièrement de l'homme. Ces personnes ou groupes de personnes définissent la femme au prisme de ses devoirs et ses obligations dans le mariage et dans la société ; en général, ils ne s'appesantissent pas beaucoup sur ses droits ou son épanouissement. L'objectif de cette analyse est d'attirer l'attention des hommes et des femmes qui rechignent à accorder à la femme sa place de l'autre moitié du genre humain, sur le fait qu'elle mérite d'être considérée comme un être à part entière ; ceci basé sur le fait que la femme, intellectuelle ou non, a besoin au même titre que l'homme de s'épanouir. Dans son ensemble, le roman de Mariama Bâ raconte des situations de femmes qui subissent le mariage ; certes différemment. Cela poussera à se poser une question essentielle: Quelle est cette hypocrisie qui admet l'émancipation de la femme et la combat en même temps ? Cette problématique admet qu'il est reconnu à la femme le droit d'aspirer à l'épanouissement, cependant ce droit est voilé par une certaine hypocrisie générale et généralisée. Afin de répondre à cette problématique, l'étude s'est principalement basée sur l'oeuvre de l'écrivaine Sénégalaise Mariama Bâ intitulée Une si longue lettre écrite en 1979. Avec l'aide de ce roman et d'autres ouvrages, la lumière a été faite sur les motivations réelles des hommes dans le roman et de la société surtout, mais aussi de certaines femmes qui militent pour la rétrogradation des femmes, voire pour le rejet de la femme intellectuelle. Les conclusions trouvées font état de ce que l'hypocrisie décriée est la résultante du phallocentrisme de ces hommes qui se battent eux-aussi pour maintenir les femmes sous leur joug, pour ainsi garder leur position de noyau central. Partant de ces conclusions, les femmes sont appelées à se battre davantage pour réclamer leur place au soleil. Elles devront surtout s'atteler à ne plus se laisser définir selon la conception des hommes. Il est d'ailleurs impératif de reconnaître que cet état de chose est un construit culturel et que c'est surtout les mentalités qu'il faudrait changer.