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Thèse de Bachelor de l'année 2012 dans le domaine Santé - Santé Publique, note: 16/20, University of Kisangani, langue: Français, résumé: L'infertilité est considérée comme un problème de santé publique. Au Congo, d'après l'institut médical chrétien du Kasaï, 11% des ménages en sont confrontés. Elle s'accompagne de troubles psychosociaux car perçue comme un échec social. La ville de Kisangani, outre la prévalence des avortements clandestins et des maladies sexuellement transmissibles, regorge une importante proportion d'hommes ayant pour métier ceux exposant les testicules à une permanente hausse de température (Taxi vélo, Taxi moto...). Notre étude est multicentrique, rétrospective, analytique et documentaire. Elle a été menée au sein de 4 grandes formations médicales de la ville de Kisangani : le département de gynécologie-obstétrique des cliniques universitaires de Kisangani, la Polyclinique du Canon, la Polyclinique évangélique de Kisangani et le Centre de santé Gloria pendant une durée de 2 ans. Cette étude a révélé une prévalence de 16,1% avec une prédominance de l'infertilité secondaire du fait d'un taux significativement élevé des antécédents d'avortement et des curettages endo-utérins. L'Echographie gynécologique, le frottis vaginal, les tests inflammatoires, l'Hystérosalpingographie et l'analyse de sperme s'étant illustrés comme fréquent outils diagnostics, la responsabilité étiologique s'est révélée partagée dans 78,3% de cas. Dans notre série, les pathologies utérines ont été significativement associées à l'infertilité primaire (Mid p= 0,007). La stérilité secondaire était significativement liée aux pathologies tubaires (Mid p= 0,0330). Pour ce qui est du suivi, 18,1% des patientes ont été suivies jusqu'à plus de 6 mois. L'issu de la thérapeutique instaurée, 27,02% de femmes ont conçues. L'infertilité du couple demeure donc un problème dans nos milieux. La prévention des infections sexuellement transmissibles, la disponibilité des moyens diagnostics avancés et la patience de la part des couples infertiles constituent des moyens efficaces pour endiguer ce fléau.
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Thèse de Bachelor de l'année 2012 dans le domaine Santé - Santé Publique, note: 16/20, University of Kisangani, langue: français, résumé: L'infertilité est considérée comme un problème de santé publique. Au Congo, d'après l'institut médical chrétien du Kasaï, 11% des ménages en sont confrontés. Elle s'accompagne de troubles psychosociaux car perçue comme un échec social. La ville de Kisangani, outre la prévalence des avortements clandestins et des maladies sexuellement transmissibles, regorge une importante proportion d'hommes ayant pour métier ceux exposant les testicules à une permanente hausse de température (Taxi vélo, Taxi moto...). Notre étude est multicentrique, rétrospective, analytique et documentaire. Elle a été menée au sein de 4 grandes formations médicales de la ville de Kisangani : le département de gynécologie-obstétrique des cliniques universitaires de Kisangani, la Polyclinique du Canon, la Polyclinique évangélique de Kisangani et le Centre de santé Gloria pendant une durée de 2 ans. Cette étude a révélé une prévalence de 16,1% avec une prédominance de l'infertilité secondaire du fait d'un taux significativement élevé des antécédents d'avortement et des curettages endo-utérins. L'Echographie gynécologique, le frottis vaginal, les tests inflammatoires, l'Hystérosalpingographie et l'analyse de sperme s'étant illustrés comme fréquent outils diagnostics, la responsabilité étiologique s'est révélée partagée dans 78,3% de cas. Dans notre série, les pathologies utérines ont été significativement associées à l'infertilité primaire (Mid p= 0,007). La stérilité secondaire était significativement liée aux pathologies tubaires (Mid p= 0,0330). Pour ce qui est du suivi, 18,1% des patientes ont été suivies jusqu'à plus de 6 mois. L'issu de la thérapeutique instaurée, 27,02% de femmes ont conçues. L'infertilité du couple demeure donc un problème dans nos milieux. La prévention des infections sexuellement transmissibles, la disponibilité des moyens diagnostics avancés et la patience de la part des couples infertiles constituent des moyens efficaces pour endiguer ce fléau.