CHF1.90
Download est disponible immédiatement
Mon ancêtre, Jacques Bernier, est né dans la baie d'Honfleur, en Basse-Normandie. Marin de métier, en 1665, il accompagne le régiment de Carignan, le premier contingent de soldats français à venir en Nouvelle-France. À la fin de son séjour, plutôt que de retourner en France, il s'installe sur l'Île d'Orléans, près de Québec. Une plaque de cuivre au fond de la baie d'Honfleur relate l'événement. En 1986-87, lors d'un long séjour en France, j'étais venu montrer cette plaque à ma femme et à mes enfants. J'en avais profité pour visiter le Mont-Saint-Michel. Durant mon premier chemin de Compostelle, ce souvenir est venu hanter ma mémoire. Le projet de partir du Mont-Saint-Michel, de traverser la France du nord au sud, en solitaire, à pied, sac au dos, a creusé son nid petit à petit dans mon esprit et il s'est imposé comme une obligation. Quelques années plus tard, avec enthousiasme, je me suis retrouvé au pied du monastère médiéval avec mon gros sac de pèlerin, prêt à commencer cette belle aventure qui m'a permis de mieux connaître la France et de découvrir tout au long de mon parcours des gens accueillants et sympathiques qui étaient toujours intéressés à partager avec le ' cousin. '
Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd'hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n'ont cessé d'alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l'auteur d'échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l'Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.
Auteur
Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd'hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n'ont cessé d'alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l'auteur d'échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l'Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.
Texte du rabat
Mon ancetre, Jacques Bernier, est ne dans la baie d'Honfleur, en Basse-Normandie. Marin de metier, en 1665, il accompagne le regiment de Carignan, le premier contingent de soldats francais a venir en Nouvelle-France. A la fin de son sejour, plutot que de retourner en France, il s'installe sur l'Ile d'Orleans, pres de Quebec. Une plaque de cuivre au fond de la baie d'Honfleur relate l'evenement. En 1986-87, lors d'un long sjour en France, j'tais venu montrer cette plaque ma femme et mes enfants. J'en avais profit pour visiter le Mont-Saint-Michel. Durant mon premier chemin de Compostelle, ce souvenir est venu hanter ma mmoire. Le projet de partir du Mont-Saint-Michel, de traverser la France du nord au sud, en solitaire, pied, sac au dos, a creus son nid petit petit dans mon esprit et il s'est impos comme une obligation. Quelques annes plus tard, avec enthousiasme, je me suis retrouv au pied du monastre mdival avec mon gros sac de plerin, prt commencer cette belle aventure qui m'a permis de mieux connatre la France et de dcouvrir tout au long de mon parcours des gens accueillants et sympathiques qui taient toujours intresss partager avec le cousin.
Résumé
Mon ancêtre, Jacques Bernier, est né dans la baie d'Honfleur, en Basse-Normandie. Marin de métier, en 1665, il accompagne le régiment de Carignan, le premier contingent de soldats français à venir en Nouvelle-France. À la fin de son séjour, plutôt que de retourner en France, il s'installe sur l'Île d'Orléans, près de Québec. Une plaque de cuivre au fond de la baie d'Honfleur relate l'événement.En 1986-87, lors d'un long séjour en France, j'étais venu montrer cette plaque à ma femme et à mes enfants. J'en avais profité pour visiter le Mont-Saint-Michel. Durant mon premier chemin de Compostelle, ce souvenir est venu hanter ma mémoire. Le projet de partir du Mont-Saint-Michel, de traverser la France du nord au sud, en solitaire, à pied, sac au dos, a creusé son nid petit à petit dans mon esprit et il s'est imposé comme une obligation.Quelques années plus tard, avec enthousiasme, je me suis retrouvé au pied du monastère médiéval avec mon gros sac de pèlerin, prêt à commencer cette belle aventure qui m'a permis de mieux connaître la France et de découvrir tout au long de mon parcours des gens accueillants et sympathiques qui étaient toujours intéressés à partager avec le " cousin. "