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Au Moyen Âge, les pèlerins qui arrivaient par la Méditerranée utilisaient le fleuve Èbre qu'ils remontaient en barque jusqu'à Logroño où ils rejoignaient les autres pèlerins qui venaient par le Camino Francés. Ce fleuve, le plus long d'Espagne, qui prend sa source aux pieds des Picos d'Europa, les plus hautes montagnes du nord de l'Espagne, permettait la libre circulation des personnes et des marchandises. Aujourd'hui, les barrages et les canaux construits pour maîtriser ce cours d'eau dont les crues printanières étaient dévastatrices empêchent toute forme de navigation. Cependant, les pèlerins du Xe au XVe y ont laissé des traces indélébiles. Les hôpitaux, les couvents et les églises qui les accueillaient existent encore. Cette province de l'Espagne s'appelle La Mancha. Elle fut conquise à la pointe de l'épée par le héros national El Cid Compeador. C'est également le pays de Cerventés, de Don Quichote et de son fidèle serviteur, Don Sancho. C'est donc une province très riche en histoire. Cette vallée de verdure, arrosée par le fleuve Èbre, au milieu d'une région désertique, mérite d'être mieux connue.Roger Thomas, mon ami belge, et moi-même, nous avons parcouru ce chemin dans la plus grande solitude, n'ayant rencontré aucun autre pèlerin. Nous avons surtout apprécié le calme et la sérénité de ce long fleuve tranquille qui n'avait d'égal que la gentillesse des gens qui nous accueillaient.
Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd'hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n'ont cessé d'alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l'auteur d'échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l'Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.
Auteur
Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd'hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n'ont cessé d'alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l'auteur d'échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l'Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.
Texte du rabat
Au Moyen Age, les pelerins qui arrivaient par la Mediterranee utilisaient le fleuve Ebre qu'ils remontaient en barque jusqu'a Logrono ou ils rejoignaient les autres pelerins qui venaient par le Camino Frances. Ce fleuve, le plus long d'Espagne, qui prend sa source aux pieds des Picos d'Europa, les plus hautes montagnes du nord de l'Espagne, permettait la libre circulation des personnes et des marchandises. Aujourd'hui, les barrages et les canaux construits pour matriser ce cours d'eau dont les crues printanires taient dvastatrices empchent toute forme de navigation. Cependant, les plerins du Xeau XVey ont laiss des traces indlbiles. Les hpitaux, les couvents et les glises qui les accueillaient existent encore. Cette province de l'Espagne s'appelle La Mancha. Elle fut conquise la pointe de l'pe par le hros national El Cid Compeador. C'est galement le pays de Cervents, de Don Quichote et de son fidle serviteur, Don Sancho. C'est donc une province trs riche en histoire. Cette valle de verdure, arrose par le fleuve bre, au milieu d'une rgion dsertique, mrite d'tre mieux connue.Roger Thomas, mon ami belge, et moi-mme, nous avons parcouru ce chemin dans la plus grande solitude, n'ayant rencontr aucun autre plerin. Nous avons surtout apprci le calme et la srnit de ce long fleuve tranquille qui n'avait d'gal que la gentillesse des gens qui nous accueillaient.
Résumé
Au Moyen Âge, les pèlerins qui arrivaient par la Méditerranée utilisaient le fleuve Èbre qu'ils remontaient en barque jusqu'à Logroño où ils rejoignaient les autres pèlerins qui venaient par le Camino Francés.Ce fleuve, le plus long d'Espagne, qui prend sa source aux pieds des Picos d'Europa, les plus hautes montagnes du nord de l'Espagne, permettait la libre circulation des personnes et des marchandises.Aujourd'hui, les barrages et les canaux construits pour maîtriser ce cours d'eau dont les crues printanières étaient dévastatrices empêchent toute forme de navigation.Cependant, les pèlerins du Xe au XVe y ont laissé des traces indélébiles. Les hôpitaux, les couvents et les églises qui les accueillaient existent encore.Cette province de l'Espagne s'appelle La Mancha. Elle fut conquise à la pointe de l'épée par le héros national El Cid Compeador. C'est également le pays de Cerventés, de Don Quichote et de son fidèle serviteur, Don Sancho. C'est donc une province très riche en histoire.Cette vallée de verdure, arrosée par le fleuve Èbre, au milieu d'une région désertique, mérite d'être mieux connue.Roger Thomas, mon ami belge, et moi-même, nous avons parcouru ce chemin dans la plus grande solitude, n'ayant rencontré aucun autre pèlerin.Nous avons surtout apprécié le calme et la sérénité de ce long fleuve tranquille qui n'avait d'égal que la gentillesse des gens qui nous accueillaient.