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Au Moyen Âge, les pèlerins qui venaient à Saint-Jacques-de-Compostelle par bateaux en provenance de l'Angleterre, de l'Écosse ou de l'Irlande, descendaient dans l'un des ports de l'océan Atlantique. En parcourant le Chemin du Nord ou celui de la Côte, nous avons pu constater ce fait. Dans les grands ports de mer comme San Sebastian, Santander ou Laredo, des hospitals étaient aménagés pour accueillir les pèlerins. Cependant, le chemin le plus court pour arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle consistait à utiliser les ports d'A Coruña ou Ferrol. C'est ainsi que s'est tracé le Chemin anglais. Comme la distance de ce chemin n'est que de 250 kilomètres, j'ai voulu ajouter quelques difficultés, sinon ce court trajet ne valait pas la peine de traverser l'Atlantique. C'est pourquoi je suis parti de l'aéroport de Bruxelles à pied, sac au dos, pour me rendre à la maison de mon ami belge, Roger Thomas, à Mariembourg, près de la frontière française. De plus, une fois chez lui, d'un commun accord, nous avons décidé de refaire le Chemin de la Côte, d'Avilés à Baamonde, afin de parcourir une distance d'au moins 800 kilomètres. Comme aucune route ne nous permettait de relier facilement Baamonde à A Coruña, un petit train qui dessert les villages va nous amener au point de départ de notre aventure.
Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd'hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n'ont cessé d'alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l'auteur d'échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l'Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.
Auteur
Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd'hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n'ont cessé d'alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l'auteur d'échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l'Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.
Texte du rabat
Au Moyen Age, les pelerins qui venaient a Saint-Jacques-de-Compostelle par bateaux en provenance de l'Angleterre, de l'Ecosse ou de l'Irlande, descendaient dans l'un des ports de l'ocean Atlantique. En parcourant le Chemin du Nord ou celui de la Cote, nous avons pu constater ce fait. Dans les grands ports de mer comme San Sebastian, Santander ou Laredo, des hospitals etaient amenages pour accueillir les pelerins. Cependant, le chemin le plus court pour arriver Saint-Jacques-de-Compostelle consistait utiliser les ports d'A Corua ou Ferrol. C'est ainsi que s'est trac le Chemin anglais. Comme la distance de ce chemin n'est que de 250 kilomtres, j'ai voulu ajouter quelques difficults, sinon ce court trajet ne valait pas la peine de traverser l'Atlantique. C'est pourquoi je suis parti de l'aroport de Bruxelles pied, sac au dos, pour me rendre la maison de mon ami belge, Roger Thomas, Mariembourg, prs de la frontire franaise. De plus, une fois chez lui, d'un commun accord, nous avons dcid de refaire le Chemin de la Cte, d'Avils Baamonde, afin de parcourir une distance d'au moins 800 kilomtres. Comme aucune route ne nous permettait de relier facilement Baamonde A Corua,un petit train qui dessert les villages va nous amener au point de dpart de notre aventure.
Résumé
Au Moyen Âge, les pèlerins qui venaient à Saint-Jacques-de-Compostelle par bateaux en provenance de l'Angleterre, de l'Écosse ou de l'Irlande, descendaient dans l'un des ports de l'océan Atlantique. En parcourant le Chemin du Nord ou celui de la Côte, nous avons pu constater ce fait. Dans les grands ports de mer comme San Sebastian, Santander ou Laredo, des hospitals étaient aménagés pour accueillir les pèlerins.Cependant, le chemin le plus court pour arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle consistait à utiliser les ports d'A Coruña ou Ferrol. C'est ainsi que s'est tracé le Chemin anglais.Comme la distance de ce chemin n'est que de 250 kilomètres, j'ai voulu ajouter quelques difficultés, sinon ce court trajet ne valait pas la peine de traverser l'Atlantique.C'est pourquoi je suis parti de l'aéroport de Bruxelles à pied, sac au dos, pour me rendre à la maison de mon ami belge, Roger Thomas, à Mariembourg, près de la frontière française. De plus, une fois chez lui, d'un commun accord, nous avons décidé de refaire le Chemin de la Côte, d'Avilés à Baamonde, afin de parcourir une distance d'au moins 800 kilomètres.Comme aucune route ne nous permettait de relier facilement Baamonde à A Coruña, un petit train qui dessert les villages va nous amener au point de départ de notre aventure.