20%
6.90
CHF5.50
Download est disponible immédiatement
Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il meurt le 2 mai 1857 Il fréquente les poètes du Cénacle de Charles Nodier et publie à 19 ans Contes d'Espagne et d'Italie, son premier recueil poétique. Il commence alors à mener une vie de « dandy débauché », marquée par sa liaison avec George Sand, tout en écrivant des pièces de théâtre : À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, Les Caprices de Marianne en 1833, puis le drame romantique Lorenzaccio, Fantasio et On ne badine pas avec l'amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la Nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d'août (1836) La Nuit d'octobre (1837), et un roman autobiographique La Confession d'un enfant du siècle en 1836.
Arvède Barine, le pseudo de la sous-préfète Arvède Barine, de son vrai nom Louise-Cécile Bouffé, était historienne et critique littéraire. C'est un nom à peine effleuré par Proust dans la dernière partie d'« À l'ombre des jeunes filles en fleur » : Arvède Barine. Pas un personnage proustien, non. Juste une remarque prêtée à Saint-Loup qui, écrivant au narrateur pour le remercier de son séjour à Balbec, glisse ces mots : « Après un trajet qui s'est bien effectué, en lisant un livre acheté à la gare, qui est écrit par Arvède Barine (c'est un auteur russe, je pense, cela m'a paru remarquablement écrit pour un étranger) » Dis-donc, Marcel, tu pousses un peu, non ? Arvède Barine, un auteur russe ! Arvède était en fait une femme de lettres française, avec du style et des idées. Et qui, au moment de l'affaire Dreyfus, a clairement condamné, dans une chronique, cet antisémitisme qui avait intimement blessé Marcel Proust. Tombée dans l'oubli Quand Gallimard publie A l'ombre des jeunes filles en fleur en 1918, Arvède Barine est morte depuis dix ans. C'est dire si, en dépit de la reconnaissance de ses contemporains et des éloges de ses pairs, elle est vite tombée dans l'oubli. Un oubli qui persiste. Qui était donc Arvède Barine ? Une femme merveilleusement cultivée. Elle connaît les langues allemande, anglaise, italienne et russe. Elle est née en 1840, peut-être à La Rochelle, elle est issue d'une famille huguenote, et est d'origine agenaise par sa mère. En épousant Charles, sous-préfet de La Rochelle, elle devient Mme Vincens. C'est sous ce nom qu'elle signe ses premières oeuvres, avant de choisir ce curieux pseudonyme. Arvède Barine était historienne et critique littéraire. On lui doit notamment un « Alfred de Musset », traduit en anglais, très remarqué en 1891 ; une étude sur les névrosés de la littérature : Hoffman, Quincey, Edgar Poe, Nerval; une biographie de George Eliot. Elle a traduit Tolstoï (« Souvenirs ») et écrit dans des journaux et magazines comme « La Revue bleue », « La Revue politique et littéraire ». Chevalier de la Légion d'honneur, lauréate du prix Vitet de l'Académie française en 1894 et du prix Estrade-Delcros de l'Académie des sciences morales et politiques en 1901, Arvède Barine a été membre du premier jury du Prix Femina en 1905. (Par SudOuest.fr La Rochelle)
Auteur
Arvède Barine:Arvède Barine, le pseudo de la sous-préfèteArvède Barine, de son vrai nom Louise-Cécile Bouffé, était historienne et critique littéraire. C'est un nom à peine effleuré par Proust dans la dernière partie d'« À l'ombre des jeunes filles en fleur » : Arvède Barine. Pas un personnage proustien, non. Juste une remarque prêtée à Saint-Loup qui, écrivant au narrateur pour le remercier de son séjour à Balbec, glisse ces mots : « Après un trajet qui s'est bien effectué, en lisant un livre acheté à la gare, qui est écrit par Arvède Barine (c'est un auteur russe, je pense, cela m'a paru remarquablement écrit pour un étranger) »Dis-donc, Marcel, tu pousses un peu, non ? Arvède Barine, un auteur russe ! Arvède était en fait une femme de lettres française, avec du style et des idées. Et qui, au moment de l'affaire Dreyfus, a clairement condamné, dans une chronique, cet antisémitisme qui avait intimement blessé Marcel Proust. Tombée dans l'oubliQuand Gallimard publie A l'ombre des jeunes filles en fleur en 1918, Arvède Barine est morte depuis dix ans. C'est dire si, en dépit de la reconnaissance de ses contemporains et des éloges de ses pairs, elle est vite tombée dans l'oubli. Un oubli qui persiste.Qui était donc Arvède Barine ? Une femme merveilleusement cultivée. Elle connaît les langues allemande, anglaise, italienne et russe. Elle est née en 1840, peut-être à La Rochelle, elle est issue d'une famille huguenote, et est d'origine agenaise par sa mère.En épousant Charles, sous-préfet de La Rochelle, elle devient Mme Vincens. C'est sous ce nom qu'elle signe ses premières oeuvres, avant de choisir ce curieux pseudonyme.Arvède Barine était historienne et critique littéraire. On lui doit notamment un « Alfred de Musset », traduit en anglais, très remarqué en 1891 ; une étude sur les névrosés de la littérature : Hoffman, Quincey, Edgar Poe, Nerval; une biographie de George Eliot. Elle a traduit Tolstoï (« Souvenirs ») et écrit dans des journaux et magazines comme « La Revue bleue », « La Revue politique et littéraire ».Chevalier de la Légion d'honneur, lauréate du prix Vitet de l'Académie française en 1894 et du prix Estrade-Delcros de l'Académie des sciences morales et politiques en 1901, Arvède Barine a été membre du premier jury du Prix Femina en 1905. (Par SudOuest.fr La Rochelle)
Texte du rabat
Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il meurt le 2 mai 1857
Il fréquente les poètes du Cénacle de Charles Nodier et publie à 19 ans Contes d'Espagne et d'Italie, son premier recueil poétique. Il commence alors à mener une vie de « dandy débauché », marquée par sa liaison avec George Sand, tout en écrivant des pièces de théâtre : À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, Les Caprices de Marianne en 1833, puis le drame romantique Lorenzaccio, Fantasio et On ne badine pas avec l'amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la Nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d'août (1836) La Nuit d'octobre (1837), et un roman autobiographique La Confession d'un enfant du siècle en 1836.