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Les faits se déroulent dans un hôpital public de la République Française qui se veut exemplaire. Fin 2018, l'auteur, pharmacien des hôpitaux, responsable de la pharmacovigilance, de la coordination des vigilances sanitaires, et du CTIAP (centre territorial d'information indépendante et d'avis pharmaceutiques), se trouve face à des obstacles récalcitrants l'empêchant d'effectuer la déclaration légale de pharmacovigilance des effets indésirables générés par des dysfonctionnements du circuit du médicament. Ces effets sont pourtant notifiés par les soignants à la sous-direction "Qualité et Gestion des risques". Les auteurs de ces freins bénéficient d'une surprenante impunité. Ce praticien hospitalier, après avoir informé le directeur de l'hôpital, alerte la Ministre des solidarités et de la santé ; ainsi que l'agence régionale de santé. Mais, rien ne bouge. Ces autorités ad hoc se renvoient la balle "à l'ère où les patients et les citoyens réclament une sécurisation du circuit du médicament, une transparence en matière d'information, et une efficacité de la pharmacovigilance". L'auteur envisage d'alerter le Procureur de la République. Mais, rapidement, il se souvient de l'accueil réservé à son alerte de 2007 par la Justice notamment. Ce "lanceur d'alertes" s'est même retrouvé traîné sur les bancs des tribunaux, a subi une "expertise psychologique" approfondie comme "un criminel"... : "De partie civile, je bascule ainsi vers le banc de l'accusé. Ce n'est que sur le banc des prévenus que j'ai pu enfin accéder, partiellement, au juge et au droit." Tout s'est passé à huis clos. A l'appui de nombreux témoignages, ce livre, plus que jamais d'actualité, nous emmène dans la profondeur d'un fonctionnement obscur et choquant de l'hôpital public et de la Justice.
Amine Umlil est docteur en pharmacie, ancien interne des hôpitaux de Toulouse, ancien étudiant à la faculté de pharmacie d'Angers. Titulaire de plusieurs autres diplômes universitaires, il a publié dans différentes revues scientifiques. Il enseigne dans des instituts de formation en soins infirmiers. Il obtient une licence de droit en 2017 et poursuit sa formation continue en Master 2 droit de la santé.
Auteur
Amine Umlil:Amine Umlil est docteur en pharmacie, ancien interne des hôpitaux de Toulouse, ancien étudiant à la faculté de pharmacie d'Angers. Titulaire de plusieurs autres diplômes universitaires, il a publié dans différentes revues scientifiques. Il enseigne dans des instituts de formation en soins infirmiers. Il obtient une licence de droit en 2017 et poursuit sa formation continue en Master 2 droit de la santé.
Texte du rabat
Les faits se déroulent dans un hôpital public de la République Française qui se veut exemplaire. Fin 2018, l'auteur, pharmacien des hôpitaux, responsable de la pharmacovigilance, de la coordination des vigilances sanitaires, et du CTIAP (centre territorial d'information indépendante et d'avis pharmaceutiques), se trouve face à des obstacles récalcitrants l'empêchant d'effectuer la déclaration légale de pharmacovigilance des effets indésirables générés par des dysfonctionnements du circuit du médicament. Ces effets sont pourtant notifiés par les soignants à la sous-direction "Qualité et Gestion des risques". Les auteurs de ces freins bénéficient d'une surprenante impunité. Ce praticien hospitalier, après avoir informé le directeur de l'hôpital, alerte la Ministre des solidarités et de la santé ; ainsi que l'agence régionale de santé. Mais, rien ne bouge. Ces autorités ad hoc se renvoient la balle "à l'ère où les patients et les citoyens réclament une sécurisation du circuit du médicament, une transparence en matière d'information, et une efficacité de la pharmacovigilance". L'auteur envisage d'alerter le Procureur de la République. Mais, rapidement, il se souvient de l'accueil réservé à son alerte de 2007 par la Justice notamment. Ce "lanceur d'alertes" s'est même retrouvé traîné sur les bancs des tribunaux, a subi une "expertise psychologique" approfondie comme "un criminel"... : "De partie civile, je bascule ainsi vers le banc de l'accusé. Ce n'est que sur le banc des prévenus que j'ai pu enfin accéder, partiellement, au juge et au droit." Tout s'est passé à huis clos. A l'appui de nombreux témoignages, ce livre, plus que jamais d'actualité, nous emmène dans la profondeur d'un fonctionnement obscur et choquant de l'hôpital public et de la Justice.