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Monsieur des Lourdines est la premier roman de Chateaubriant. Il obtient le Prix Goncourt en 1911, et le Grand Prix du Roman de l'Académie Française est décerné en 1923 à La Brière. Mort à Kitzbühel (Autriche) en 1951. La pourpre des noisetiers, le safran des érables, les châtaigniers et les hêtres aux branches alourdies de pluie... L'odeur des champignons, si proche de celles de l'arbre et de la terre... Cette forêt poitevine dont il a parcouru les sentiers pendant si longtemps, Monsieur des Lourdines en sera-t-il chassé, par la folie de son fils ?
Écrivain français, Alphonse van Bredenbeck de Châteaubriant -- à ne pas confondre avec François-René de Chateaubriand, auteur des Mémoires d'Outre-tombe -- est né le 22 mars 1877 à La Prévalaye (Ille-et-Vilaine). Issu d'une famille d'artistes de l'ancienne bourgeoisie angevine -- son grand-père est peintre, son père musicien -- il passe toute son enfance dans le bocage vendéen, au château de La Motte. Il collabore à des revues régionales où il publie des nouvelles sur le terroir régional du grand Ouest et sur les hobereaux : Le Baron de Puydreau (1908), Monsieur de Buysse (1909). En 1911, il obtient le prix Goncourt avec Monsieur des Lourdines, histoire d'un gentilhomme campagnard de 1840 (Grasset), qui utilise ans l'intrigue des thèmes sans grande originalité, mais s'impose par la puissance de son évocation du bocage. Artiste solitaire appartenant à la petite noblesse française des hobereaux terriens, n'ayant guère d'autre ami que Romain Rolland, Alphonse de Châteaubriant, mobilisé comme ambulancier dès 1914, connaît, pendant quatre années de front, une expérience bouleversante de la guerre qui déterminera son évolution future : socialement, il a le sentiment d'un retour aux sources élémentaires dans le naufrage du rationalisme occidental ; spirituellement, une sorte d'extase mystique en 1915 fait désormais de lui un authentique chercheur de Dieu, mais indépendant des Églises et du dogme. La Brière, qui obtient en 1923 le grand prix du roman de l'Académie française et devient un best-seller en Europe, reste dans l'inspiration de Monsieur des Lourdines, avec ses harmonies rustiques, son association des passions humaines assez sauvages et des énergies du monde animal. Monsieur des Lourdines et La Brière témoignent d'un classicisme très attentif à la peinture de l'attachement des hobereaux ou des paysans pour leur terre.
Auteur
Écrivain français, Alphonse van Bredenbeck de Châteaubriant -- à ne pas confondre avec François-René de Chateaubriand, auteur des Mémoires d'Outre-tombe -- est né le 22 mars 1877 à La Prévalaye (Ille-et-Vilaine).
Issu d'une famille d'artistes de l'ancienne bourgeoisie angevine -- son grand-père est peintre, son père musicien -- il passe toute son enfance dans le bocage vendéen, au château de La Motte.
Il collabore à des revues régionales où il publie des nouvelles sur le terroir régional du grand Ouest et sur les hobereaux : Le Baron de Puydreau (1908), Monsieur de Buysse (1909). En 1911, il obtient le prix Goncourt avec Monsieur des Lourdines, histoire d'un gentilhomme campagnard de 1840 (Grasset), qui utilise ans l'intrigue des thèmes sans grande originalité, mais s'impose par la puissance de son évocation du bocage.
Artiste solitaire appartenant à la petite noblesse française des hobereaux terriens, n'ayant guère d'autre ami que Romain Rolland, Alphonse de Châteaubriant, mobilisé comme ambulancier dès 1914, connaît, pendant quatre années de front, une expérience bouleversante de la guerre qui déterminera son évolution future : socialement, il a le sentiment d'un retour aux sources élémentaires dans le naufrage du rationalisme occidental ; spirituellement, une sorte d'extase mystique en 1915 fait désormais de lui un authentique chercheur de Dieu, mais indépendant des Églises et du dogme.
La Brière, qui obtient en 1923 le grand prix du roman de l'Académie française et devient un best-seller en Europe, reste dans l'inspiration de Monsieur des Lourdines, avec ses harmonies rustiques, son association des passions humaines assez sauvages et des énergies du monde animal. Monsieur des Lourdines et La Brière témoignent d'un classicisme très attentif à la peinture de l'attachement des hobereaux ou des paysans pour leur terre.