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Le saint Suaire apparait dans l'Histoire, dès 1356, au sein d'une collégiale, située à 20 kilomètres au sud de Troyes. C'est Jeanne de Vergy qui en fait la déposition, suite au souhait de son défunt mari, le chevalier, Geoffroy de Charny, également porte oriflamme et conseiller du roi. Mais l'histoire du saint Suaire, à Lirey, ne s'arrête pas après son départ, en 1418. Même éloigné de plusieurs centaines de kilomètres, son souvenir continue à alimenter les caisses de la collégiale, grâce aux pièces de monnaies laissées par les flots de pèlerins. Les chanoines ne désespèrent pas de revoir la relique, un jour, dans leur nouvelle église, bâtie au XVI e siècle. La Révolution marquera un coup fatal, après plusieurs siècles de déclin. Le saint Suaire se trouve désormais à Turin. Ce livre est centré sur le contexte local en tenant compte des invasions étrangères, des épidémies, des conditions météorologiques, des courants religieux, des seigneurs de Lirey, des chanoines... qui influencent la vie quotidienne de la collégiale. C'est un pan de notre histoire locale, à travers un petit village rural. Un élément archéologique inattendu est venu compléter cette étude : un moule d'enseigne, trouvé à quelques kilomètres de Lirey. Il témoigne de l'ampleur des pèlerinages et des revenus induits. Ian Wilson pense « très sincèrement que c'est la découverte la plus intéressante sur le saint Suaire depuis un long moment ! ».
Alain Hourseau : historien et archéologue. Il est né le 29 aout 1961, à Troyes. En 1972, sa rencontre avec un historien et érudit local, Gabriel Groley, marque un tournant. Alain se rapproche également de Jean Scapula, qui a fouillé la butte d'Isle-Aumont. Ce dernier lui donne les bases en archéologie en s'appuyant sur ces recherches. En 1981, il réalise son rêve, celui de rencontrer et de vivre avec les communautés indiennes d'Amazonie. Ces premiers contacts s'effectuent chez les indiens Galibis. Joseph Anapaï, grand chef coutumier du Maroni, de la communauté des marrons Bonis, l'initie aux rites et à la vie traditionnelle durant plusieurs mois. Passionné par l'histoire de ce département, il contacte les derniers bagnards pour recueillir leurs témoignages. Alain traverse ensuite le continent dans le but de découvrir les traces de la civilisation précolombienne du plateau Andin. De retour en France, en 1983, il travaille sur l'écriture de plusieurs livres, consacrés exclusivement aux cantons de Troyes, Bouilly et Ervy-le Châtel, situés au sud du département de l'Aube. Le premier ouvrage, une monographie consacrée à Bouilly et ses environs, reçoit le prix Albert Babeau, décerné par la Société Académique de l'Aube, en 1989. Il est élu pour siéger dans cette assemblée, comme membre associé. Suite à un long travail d'inventaire archéologique, il publie : « De la préhistoire aux Celtes », en 1994, et « Troyes à l'époque gallo-romaine », en 2006. L'inventaire des cartes postales et photos privées de la région l'amène à publier chez Alan Sutton : « le canton de Bouilly en cartes postales », en 2007, et « Le canton d'Ervy-le-Chatel en cartes postales », en 2009. Après plus d'une année d'enquête, de consultation des dossiers d'archives, et l'audition d'une vingtaine de témoins, civils et résistants, il transcrit les témoignages dans « La libération des environs de Bouilly de juin à aout 1944 et le destin du général Arndt », en 2010. Les conférences suscitent beaucoup d'émotions. Enfin, depuis plusieurs années, Alain travaille sur la présence du saint Suaire, dans le village voisin de Lirey, de 1353 à 1418, et l'histoire de la collégiale, détruite sous la Révolution. Un livre est sur le point d'être publié, où il dévoile des informations historiques et archéologiques, encore inconnues. Il publie "Autour du Saint Suaire et de la collégiale de Lirey (Aube) chez BOD, en 2012.
Auteur
Alain Hourseau:Alain Hourseau : historien et archéologue.Il est né le 29 aout 1961, à Troyes.En 1972, sa rencontre avec un historien et érudit local, Gabriel Groley, marque un tournant. Alain se rapproche également de Jean Scapula, qui a fouillé la butte d'Isle-Aumont. Ce dernier lui donne les bases en archéologie en s'appuyant sur ces recherches. En 1981, il réalise son rêve, celui de rencontrer et de vivre avec les communautés indiennes d'Amazonie. Ces premiers contacts s'effectuent chez les indiens Galibis.Joseph Anapaï, grand chef coutumier du Maroni, de la communauté des marrons Bonis, l'initie aux rites et à la vie traditionnelle durant plusieurs mois. Passionné par l'histoire de ce département, il contacte les derniers bagnards pour recueillir leurs témoignages.Alain traverse ensuite le continent dans le but de découvrir les traces de la civilisation précolombienne du plateau Andin. De retour en France, en 1983, il travaille sur l'écriture de plusieurs livres, consacrés exclusivement aux cantons de Troyes, Bouilly et Ervy-le Châtel, situés au sud du département de l'Aube. Le premier ouvrage, une monographie consacrée à Bouilly et ses environs, reçoit le prix Albert Babeau, décerné par la Société Académique de l'Aube, en 1989. Il est élu pour siéger dans cette assemblée, comme membre associé.Suite à un long travail d'inventaire archéologique, il publie : « De la préhistoire aux Celtes », en 1994, et « Troyes à l'époque gallo-romaine », en 2006.L'inventaire des cartes postales et photos privées de la région l'amène à publier chez Alan Sutton : « le canton de Bouilly en cartes postales », en 2007, et « Le canton d'Ervy-le-Chatel en cartes postales », en 2009.Après plus d'une année d'enquête, de consultation des dossiers d'archives, et l'audition d'une vingtaine de témoins, civils et résistants, il transcrit les témoignages dans « La libération des environs de Bouilly de juin à aout 1944 et le destin du général Arndt », en 2010. Les conférences suscitent beaucoup d'émotions.Enfin, depuis plusieurs années, Alain travaille sur la présence du saint Suaire, dans le village voisin de Lirey, de 1353 à 1418, et l'histoire de la collégiale, détruite sous la Révolution. Un livre est sur le point d'être publié, où il dévoile des informations historiques et archéologiques, encore inconnues.Il publie "Autour du Saint Suaire et de la collégiale de Lirey (Aube) chez BOD, en 2012.
Texte du rabat
Le saint Suaire apparait dans l'Histoire, dès 1356, au sein d'une collégiale, située à 20 kilomètres au sud de Troyes. C'est Jeanne de Vergy qui en fait la déposition, suite au souhait de son défunt mari, le chevalier, Geoffroy de Charny, également porte oriflamme et conseiller du roi. Mais l'histoire du saint Suaire, à Lirey, ne s'arrête pas après son départ, en 1418. Même éloigné de plusieurs centaines de kilomètres, son souvenir continue à alimenter les caisses de la collégiale, grâce aux pièces de monnaies laissées par les flots de pèlerins. Les chanoines ne désespèrent pas de revoir la relique, un jour, dans leur nouvelle église, bâtie au XVI e siècle. La Révolution marquera un coup fatal, après plusieurs siècles de déclin. Le saint Suaire se trouve …