Communication sensible au genre pour le changement de comportement et le maintien de la jeune fille dans le tissu scolaire à Kombissiri (Province de Bazèga) au Burkina Faso

Thèse de Master de l'année 2023 dans le domaine Etudes de Genre, note: 17, , cours: Genre, Population et Développement, langue: français, résumé: Les questions de genre et développement figurent aujourd'hui au centre des débats. Traiter des inégalités relève d'un développement plus équitable et équilibré ; c'est aussi veiller à l'effectivité de la jouissance des droits minimums. L'éducation est un droit fondamental, toutefois, son accès reste compromis par certaines réalités liées aux questions de genre. Filles et garçons ne font pas face aux mêmes réalités en ce qui concerne l'accès et le maintien dans le système éducatif. Les inégalités constatées dans nos sociétés se trouvent malheureusement transportées à l'école. En tant que lieu d'apprentissage et de transmission des valeurs, l'école contribue à perpétuer et à pérenniser les inégalités. Par exemple, des équipes de filles sont souvent affectées au balayage, à la recherche d'eau et au nettoyage des bureaux, pendant que les garçons se voient confier des tâches de désherbage ou de jardinage (travaux auxquels les filles participent) quand ils ne sont pas tout simplement autorisés à jouer. Le Burkina Faso a engrangé plusieurs actions et stratégies en vue de la promotion du genre et de l'éducation. Des politiques liées au genre et à l'éducation ont été adoptées. Toutefois, les inégalités persistent et la déperdition scolaire s'accroit surtout en ce qui concerne les filles. La localité de Kombissiri, lieu choisi pour notre stage de terrain n'échappe pas à cette tendance. Le constat est que la localité fait face à un moyen taux de déperdition scolaire des jeunes surtout des filles, liées à certaines pesanteurs socioculturelles. On note généralement une inégalité selon le genre, surtout en défaveur des filles du point de vue de leur accès et de leur maintien à l'école. Ainsi, il importe de souligner que le poids des préjugés socioculturels pèse négativement sur le climat scolaire et a des répercussions sur les performances des filles.

Aboubakar KAMAGATE, né le 25 décembre 1990 à Daridougou (République de Côte d'ivoire). Ivoiro-Burkinabè, je suis le Coordonnateur du Centre Solidarité et Initiatives pour le Développement (CSID-Burkina). Expert en Genre et Développement (DSSR/VBG-EAS-HS/Inclusion Sociale...) et Communication Participative pour le Développement. Avec une longue expertise dans les projets et programmes de développement et en humanitaire, ses recherches sont axées sur les questions de société, de genre et développement.

Auteur

Aboubakar KAMAGATE, né le 25 décembre 1990 à Daridougou (République de Côte d'ivoire). Ivoiro-Burkinabè, je suis le Coordonnateur du Centre Solidarité et Initiatives pour le Développement (CSID-Burkina). Expert en Genre et Développement (DSSR/VBG-EAS-HS/Inclusion Sociale...) et Communication Participative pour le Développement. Avec une longue expertise dans les projets et programmes de développement et en humanitaire, ses recherches sont axées sur les questions de société, de genre et développement.