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Cet ouvrage présente la dénazification menée en zone française. Il met l'accent sur les points communs, les différences et les interactions avec les pratiques menées dans les trois autres zones. Grâce à de nouvelles sources, on peut saisir au plus près les réalités de l'épuration et les conditions de la transition démocratique après le nazisme.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne et en Autriche occupées, les Alliés mettent en uvre des politiques de dénazification. Dans ce cadre, une épuration judiciaire, administrative et professionnelle est conduite dans chacune des quatre zones d'occupation des deux pays. Les pratiques épuratoires varient selon les secteurs professionnels et les régions. Si l'on observe une homogénéisation croissante dans le futur territoire de la RFA, passant notamment par l'association des Allemands à l'entreprise, la dénazification n'est jamais uniforme.
Cet ouvrage collectif présente la dénazification menée en zone française d'occupation en Allemagne principalement. Il met l'accent sur les points communs, les différences et les interactions avec les pratiques menées dans les trois autres zones. Grâce à de nouvelles sources désormais accessibles, il est possible de saisir au plus près les réalités de l'épuration et les conditions de la transition démocratique après le nazisme. Car l'ambition de la dénazification est immense: sanctionner pénalement les criminels, neutraliser les élites fonctionnelles ayant servi le régime nazi, évaluer la compromission politique de plus de 8,5 millions d'Allemands membres du NSDAP, mais surtout essentiel pour l'avenir réformer et démocratiser la société allemande et, en accord avec cet objectif, réintégrer progressivement la plupart de ceux qui avaient été écartés au lendemain de la guerre. Avec le recul, si l'épuration a parfois été jugée bien limitée à l'Ouest, en zone française notamment, la démocratisation est un acquis durable de l'après-1945.
Auteur
Sébastien Chauffour est conservateur du patrimoine à la direction des archives du ministère des Affaires étrangères Corine Defrance est directrice de recherche et historienne au CNRS, UMR Sirice, Paris. Stefan Martens est directeur adjoint de l Institut historique allemand de Paris Marie-Bénédicte Vincent est maître de conférences en histoire contemporaine à l École normale supérieure à Paris.
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